Lyon rencontre la Méditerranée


Pour leur 8e édition, les Rencontres 9ph de Lyon, qui se tiennent du 8 septembre au 3 novembre, rendent un hommage photographique au berceau de multiples civilisations, la Méditerranée.
Farida Hamak, Bethleem (©Farida Hamak, courtesy galerie Regard Sud) 
Pas moins d'une quinzaine d'espaces,  du musée d'Art contemporain  à l'Institut Cervantès, se sont associés pour mettre en avant des photographes d'origine méditerranéenne. Sous une focale bien souvent géopolitique se révèlent les enjeux de tous ces inconnus qui, d'Espagne au Liban, peuplent les rives de ce grand bassin.
Parmi les thèmes évoqués, François Nussbaumer, à la galerie Elizabeth Couturier, s'intéresse à la migration, qui prend la forme de carcasses de voitures immobilisées dans le sable, alors que Benoît Laffiché l'évoque de manière métaphorique au CAP de Saint-Fons. Plages, frontières et intimité sont au coeur de ces Rencontres.
Informations pratiques sur  Rencontres 9ph -Mediterranée dans l'onglet agenda
En savoir plus sur le lieu : LA BF15 
Source de l'article La Connaissance des Arts

Quel impact de la crise sur les systèmes urbains dans le bassin méditerranéen ?


In.FLOW.ence – Congrès sur l’impact de la crise sur la gouvernance urbaine – 12 novembre 2012

L’Institut de la Méditerranée est heureux de vous inviter au congrès public qu’il organise le 12 novembre 2012 en collaboration avec le Conseil de Développement de Marseille Provence Métropole, sur le thème :

Politique et gouvernance urbaine à l’épreuve de la crise financière
Quel impact de la crise sur les systèmes urbains dans le bassin méditerranéen ?

L’objectif du congrès est de mûrir une réflexion sur l’impact de la crise économique et financière sur les politiques urbaines et le modèle de gouvernance des villes méditerranéennes et de leurs agglomérations. Pour discuter de ces questions et partager leur expérience, seront représentées des villes de la rive nord du bassin méditerranéen telles que Rome, Barcelone ou Ljubljana, ainsi que d’autres villes européennes fortes de leurs bonnes pratiques en matière de gouvernance urbaine ou de gestion des transports à l’échelle métropolitaine comme Amsterdam.
Le congrès sera accompagné d’une exposition, qui présentera des exemples régionaux de bonne pratique en matière de coopération à l’échelle d’un territoire.
Cet événement s’insère dans le cadre du projet européen In.FLOW.ence, qui regroupe des représentants de sept États membres et vise à accroître la compétitivité des territoires en agissant sur la dynamique de la gouvernance urbaine qui régit les relations fonctionnelles entre les villes. L’Institut de la Méditerranée, acteur clé de la coopération sur le bassin méditerranéen, travaille spécifiquement sur la mobilité sur un territoire rassemblant cinq EPCI autour de Marseille, dont Marseille Provence Métropole.
Le programme provisoire est disponible ici: Agenda Congrès
Les inscriptions auront lieu après l’été, mais inscrivez dès à présent la date dans vos agendas !
Pour tout renseignement, vous pouvez contacter:
Mathilde Dioudonnat : 04 91 31 51 95 – m.dioudonnat@ins-med.org

Renforcement du leadership et de la gouvernance culturels en Afrique du Nord : projet européen de formation des formateurs


Le projet « Cultural Leadership Training », financé par l'UE et mis en œuvre dans le cadre du programme thématique « Développement social et humain », organise une session de formation à Casablanca, au Maroc, du 24 au 28 septembre, dans le but de développer les capacités des formateurs dans le domaine des projets culturels.
 
Cette formation est ouverte aux formateurs professionnels d'Algérie, de Tunisie, du Maroc et de Libye, spécialisés dans le secteur culturel et créatif.  Elle vise à former les participants à utiliser des outils pour qu’ils puissent promouvoir, diriger et collecter des fonds pour des projets culturels, ce qui leur permettra de transmettre leur savoir-faire dans leurs pays respectifs.
 
La formation sera dispensée en français et toute personne susceptible d'être intéressée est invitée à y prendre part. La date limite pour l'envoi des candidatures est fixée au 31 août 2012.
 
Pour en savoir plus
Source ENPI

Sommet de l'investissement UE-Libye - 2 octobre 2012


ANIMA et la MedAlliance vous invitent à participer au sommet UE-Libye « Post Révolution »  Investissement & Infrastructure, qui aura lieu les 2 et 3 octobre 2012 au Radisson Blu de Tripoli en Libye. L'évènement est organisé par la chambre de commerce UE-Libye avec le soutien de la Banque européenne d'investissement et de nombreux sponsors privés.

Le sommet de l'investissement permettra d'évaluer les opportunités économiques offertes en Libye dans un large spectre de secteurs essentiels pour son programme de reconstruction. Les participants seront informés des dernières évolutions administratives et réglementaires et pourront engager un dialogue avec des partenaires, afin d'élaborer leurs stratégies commerciales et d'investissement en Libye.

Les personnes s'enregistrant avec la délégation « MedAlliance » bénéficieront d'une réduction de 20% et d'une assistance pour l'établissement de leur visa.

Pour accéder à la brochure de l'évènementcliquez ici.
Pour vous inscrire avec le tarif promotionnel, cliquez ici et inscrivez MedAlliance dans le champ"Application Form authorized by"

Source Animaweb

Les Med Business Days bientôt ressuscités à Marseille


Selon nos informations, les Med Business Days vont renaître de leurs cendres portés par la CCI International Paca (qui regroupe les experts à l'international des sept CCI territoriales de Paca) et le Medef international en parallèle des Rencontres économiques d'Aix-en-Provence organisées toutes les années par le Cercle des économistes

Promis à devenir le "hub des rendez-vous des PME de la Méditerranée" selon l'expression de Jacques Pfister, président de la CCI Marseille-Provence, les Med Business Days initiés en juillet 2008 à Marseille pour une première édition n'avaient pas perduré. 

Cette manifestation réunissant 3 000 chefs d'entreprises et décideurs d'Europe et de Méditerranée à l'initiative du Medef local (UPE 13), du Medef international et soutenu par Business Europe et la CCI Marseille-Provence, visait à permettre un dialogue économique dans l'esprit de l'Union de la Méditerranée naissante qui allait devenir l'Union pour la Méditerranée (UpM). 

Son organisation dans la cité phocéenne marquait également la volonté de positionner Marseille comme capitale de la Méditerranée. 

Les nouveaux Med Business Days se dérouleront en juillet 2014 à Marseille avec des ateliers thématiques par pays animés par les organisations patronales méditerranéennes, trois ans après les Printemps arabes. 

Si cette relance s'avère une réussite, la CCI International Paca envisage de pérenniser tous les deux ans ces rencontres entre les acteurs économiques méditerranéens. Un socle de quelques villes volontaires pour accueillir les Med Business Days permettra de faire tourner l'organisation à chaque édition.

Par Frédéric Dubessy
Source de l'article EconostrumInfo

Le président Hollande veut développer une "Méditerranée des projets"



Le président français, François Hollande a plaidé lundi à Paris, en présence du secrétaire général de l'Union pour la Méditerranée (UPM) Fathallah Sijilmassi, pour le développement d'une "Méditerranée de projets", et pour que "les compétences du secrétariat" général de cette organisation, basé à Barcelone "soient mieux utilisées".
"Ma priorité, c'est de développer ce que j'appelle une +Méditerranée de projets+, c'est à cette fin que j'ai demandé au gouvernement de nommer un délégué interministériel à la Méditerranée ", a affirmé le chef d'état français dans son discours inaugural de la conférence annuelle des ambassadeurs de France à l'Elysée, à laquelle M. Sijilmassi assistait en tant qu''invité spécial.
Pour M. Hollande les compétences du secrétariat général de l'Union pour la Méditerranée doivent être +mieux utilisées, avec l'engagement+ de l'Union européenne, qui co-préside l'UpM, et "particulièrement de la Commission".
Dans ce discours définissant la politique étrangère du nouveau président français, il a également souligné l'importance du "partenariat de Deauville", un mécanisme financier du G8 qui devrait "permettre d'accompagner au mieux le développement des pays en transition politique" dans le monde arabe, notamment le Maroc.
Le président Hollande a assuré, d'autre part qu'il accordera "une attention toute particulière" à la coopération avec les pays du Maghreb, y compris dans le cadre du Groupe 5+5 qui devra permettre de "relancer le dialogue" entre les cinq pays du Nord et cinq du Sud de la méditerranée qui le composent.
Selon lui, et au vu "de nombreuses complémentarités " entre les deux rives de la Méditerranée, il faut envisager de "manière pragmatique une maîtrise efficace de l'immigration, améliorer les échanges professionnels et universitaires, aider l'administration publique de ces pays à se moderniser et puis aussi encourager les échanges entre les milieux d'affaires".
Avant de prendre part à ce grand rendez-vous de la diplomatie française, M. Sijilmassi a eu des entretiens avec le ministre français des affaires étrangères, M. Laurent Fabius qui a dit "partager les orientations tracées" par le nouveau secrétaire général de l'UpM.
A cette occasion, a indiqué le porte-parole du Quai d'Orsay, M. Sijilmassi a exposé "ses priorités et l'état d'avancement des projets de coopération concrets mis en oeuvre par le secrétariat général de l'UpM (notamment une usine de dessalement à Gaza, des autoroutes du Maghreb, des projets universitaires)".
Les questions de "la nécessaire appropriation" des projets par les pays des deux rives de la Méditerranée et de la mise en oeuvre d'"actions structurantes" ont également été évoquées, ainsi que "le besoin d'un renforcement de l'articulation avec la politique menée par l'Union européenne dans cette région", selon le Quai d'Orsay.
L'UpM, dont la co-présidence nord est assurée depuis le 1er mars par l'Union européenne (UE), oeuvre à des projets concrets d'intérêt commun, visant à favoriser la convergence économique et sociale des deux rives de la mer commune, afin de répondre aux aspirations des peuples de la rive sud à la bonne gouvernance, au développement et la prospérité, dans le contexte des transitions politiques en cours.
Durant son séjour parisien, M. Sijilmassi devra rencontrer notamment le ministre des finances, M. Pierre Moscovici et la ministre du Droit de femmes et porte-parole du gouvernement ainsi que plusieurs hauts responsables du Quai d'Orsay et des services du premier ministre.
Dans le cadre de la Conférence des ambassadeurs de France, il devra intervenir au cours des séances consacrées au "printemps arabe" et aux enjeux en Méditerranée.
Source MAP & Au Fait Maroc

Forum Economique Arabo-Européen


Le Forum Economique Arabo-Européen aura lieu les 12 et 13 septembre 2012 à Beyrouth, Liban.
Ce forum, placé sous le haut patronage du Président du Conseil des Ministres libanais, est organisé conjointement par l’Union Générale des Chambres de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture des Pays Arabes (UGCCIAPA), la Banque Européenne d’Investissement et la Commission Européenne.
L’objectif de ce forum est de développer de nouveaux partenariats d’investissement dans la région arabe ainsi que d’identifier les opportunités et les projets d’investissement dans divers secteurs économiques.
Il traitera de divers thèmes relatifs aux perspectives des relations économiques arabo-européennes dans le cadre des nouvelles orientations de la politique de voisinage, l’avenir de la coopération économique dans les secteurs de l’énergie propre, les TIC, la finance, l’industrie, les infrastructures, l’enseignement, les programmes de la reconstruction et du développement économique dans le monde arabe et les champs de la coopération bilatérale en la matière…etc.
Les entreprises intéressées pour prendre part à cet événement sont invitées à télécharger le formulaire de participation ci-dessous et le renvoyer dûment renseigné à l’organisateur soit par fax au n° : (961) 1 826 020 ou par e-mail :uac@uac.org.lb  
Pour plus amples informations, les brochures de l’événement sont disponibles via l’adresse : www.uac.org.lb
Source de l'article CACI

Quatre projets de DOCmed s’apprêtent à recevoir une bourse de fonds arabes


Quatre projets de documentaires, soutenus par le projet de formation DOCmed financé par l'UE, doivent recevoir des subventions du Fonds Arabe pour les Arts et la Culture (AFAC) et du Screen Institute Beirut (SIB), après plusieurs mois de développement et de travail avec des experts internationaux.

 DOCmed est un programme de formation créé pour les professionnels arabes du cinéma désireux de développer un projet de documentaire calibré pour une coproduction internationale. Chaque année, dix professionnels sont sélectionnés pour participer à ses trois ateliers.
 
Le Programme arabe du documentaire et du film de l’AFAC a annoncé son soutien pour deux projets :Contrepoids, réalisé par Selim Mourad et produit par Jana Wehbe pour C.cam Production, ainsi queHinter Tausend Staeben Keine Welt, réalisé par Mariam Mekiwi et produit par Dalia Suleiman pour KinoKairo.

Le Screen Institute Beirut va pour sa part octroyer deux bourses de développement. La première reviendra à Waiting for Dawn, un projet réalisé par Mary Jirmanus et produit par Jinane Dagher pour Orjouane. La seconde ira à Bread and Angels, du réalisateur Rachid Biyi.
 
DOCmed est un programme de formation mis en place par Beirut DC (Liban), Eurodoc (France) et Doc à Tunis (Tunisie), en coopération avec Arte France, dans le cadre du programme euro-méditerranéen Euromed Audiovisuel III. Ce programme est axé sur la coproduction internationale de documentaires créatifs réalisés dans le cadre de projets. Il s’adresse aux producteurs et aux réalisateurs/producteurs des pays arabes méditerranéens qui développent un projet d’envergure internationale. Il vise à améliorer les normes de production, le financement et la gestion des projets documentaires d’envergure internationale, à offrir aux participants l’occasion de présenter leur projet, à les aider à faire face aux changements technologiques, à mettre en place un réseau de professionnels du secteur et à encourager l’échange entre experts méditerranéens et européens de l’audiovisuel. Chaque année, dix producteurs professionnels de documentaires sont sélectionnés afin de participer au programme DocMed.
Le programme Euromed Audiovisuel III vise à contribuer au développement et au renforcement de la capacité du secteur cinématographique dans la région Sud de l’IEVP (Algérie, Égypte, Israël, Jordanie, Liban, Maroc, Syrie, Territoire palestinien occupé, Tunisie) et à promouvoir la compréhension mutuelle, le dialogue interculturel et la diversité culturelle, conformément à la « Stratégie pour le développement de la coopération audiovisuelle euro-méditerranéenne », qui a été approuvée par les ministres de la culture de la région euro-méditerranéenne à Athènes en mai 2008.(EU Neighbourhood Info Centre)
 
Pour en savoir plus
Euromed Audiovisuel III – fiche d’informations sur le projet DocMed
DocMed page internet

Vers une relance de l’Union pour la Méditerranée ?


Le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a reçu, lundi à Paris, le secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée (UpM), le marocain Fathallah Sijilmassi, pour examiner l’état d’avancement des projets lancés dans la cadre de l’Union, a annoncé mardi le Quai d’Orsay.
M. Sijilmassi a exposé, à cette occasion, “ses priorités et l’état d’avancement des projets de coopération concrets mis en oeuvre par le secrétariat général de l’UpM (notamment une usine de dessalement de Gaza, des autoroutes du Maghreb, des projets universitaires)”, depuis sa nomination, le 1er mars dernier, à la tête de l’Union dont le siège est à Barcelone, précise un communiqué du ministère français des Affaires étrangères.
Les questions de “la nécessaire appropriation” des projets par les pays des deux rives de la Méditerranée et de la mise en oeuvre d’”actions structurantes” ont également été évoquées, ainsi que “le besoin d’un renforcement de l’articulation avec la politique menée par l’Union européenne dans cette région”, selon le Quai d’Orsay.
L’UpM, dont la co-présidence nord est assurée depuis le 1er mars par l’Union européenne (UE), oeuvre à des projets concrets d’intérêt commun, visant à favoriser la convergence économique et sociale des deux rives de la mer commune, afin de répondre aux aspirations des peuples de la rive sud à la bonne gouvernance, au développement et la prospérité, dans le contexte des transitions politiques en cours.
La France qui co-présidait l’Union, avec l’Egypte, depuis sa fondation en juillet 2008, avait décidé en février de se retirer au profit de l’UE, espérant que ce passage se traduira par “un soutien accru” aux projets concrets de cette enceinte de coopération euro-méditerranéenne, dans le cadre du soutien aux transitions démocratiques en cours dans les pays arabes du Sud de la méditerranée. Un voeu pieux qui peine à porter ses fruits.
 Source de l'article La Nouvelle Tribune

Un nouveau cadre de vie pour la Médina

D’ici 2030, près de 80 % des populations des pays méditerranéens s'agglutineront sur 10 % des côtes. A côté de cette urbanisation croissante, la situation socio économique des centres anciens ne cesse de se dégrader. Fort de ce constat, la Banque Européenne d’Investissement a lancé depuis 4 ans l’initiative Médinas 2030. Ce programme, innovant, rassemble organisations internationales, associations de villes et experts.

« Il faut prendre conscience de l’enjeu que représente la réhabilitation des centres historiques pour le développement durable en Méditerranée » évoque Guy Fleuret, chef de programme pour la BEI et organisateur de cet atelier. Divers thèmes y ont été abordés, de la planification urbaine à l’habitat et l’accessibilité, en passant par la valorisation du patrimoine, la promotion du développement économique, les possibilités d’emplois à l’échelle locale et la mise en œuvre de projets intégrés.

La Médina constitue un centre ancien associant nombre de composantes en matière d’habitat, de commerce, de tourisme… Les pouvoirs publics des pays méditerranéens doivent pouvoir mesurer les enjeux culturels, sociaux, patrimoniaux et urbains qui s’y jouent. D’où la volonté de mettre en avant et de définir ensemble une méthodologie, une trame permettant de pallier les difficultés que peuvent rencontrer les porteurs de projet.

La Médina dans une approche globale

« Il faut aujourd’hui aborder la ville dans un programme global », développe Cristina Gutierrez Cortinez, représentante du Parlement Européen et présidente du comité scientifique de Médinas 2030. Ce comité a pour fonction de valider les orientations du programme et de contribuer à la diffusion des projets dans chaque pays. « Il s’agit d’un relais, d’un moyen de contribuer au partage d’expériences, au débat et aussi de permettre à chacun de se confronter à la réalité du terrain. Les Médinas doivent devenir des centres de durabilité, d’une recherche de qualité… Le cadre de vie de millions de personnes est en jeu. C’est pourquoi le travail de concertation se doit d’être intense notamment avec les populations locales. D’où l’intérêt de ces séminaires techniques qui associent les différents acteurs », reprend la présidente.

Et de fait, les participants sont venus en nombre. Plus de 70 représentants de 20 villes du sud à l’est de la Méditerranée. « C’est bien le signe d’un intérêt fort pour ce sujet, d’une vraie volonté de faire changer les choses…Cela s’avère décisif compte tenu des événements du printemps dernier ». Les médinas forment incontestablement un trait d’union entre la ville d’hier et celle de demain. Un exemple ? « L’association des villes arabes prévoit l'organisation d'un séminaire à Tunis sur la participation des habitants… Nous y serons associés mais pas organisateurs. Notre action vise à générer de telles initiatives » reprend Guy Fleuret.

Autre enjeu de Médinas 2030, chercher des solutions de financements aux projets validés. « La réhabilitation des médinas s’avère une opération d’aménagement urbaine complexe, d'un coût d’environ 25 à 30 % supérieur aux opérations de rénovations classiques » estime Guy Fleuret. A ce titre, la mise autour de la table des bailleurs de fonds lors de séminaires, facilite la recherche de financements. « Nous travaillons également à mettre en place des dispositifs innovants. Les subventions publiques diminuent, les démarches doivent évoluer vers des partenariats publics privés par exemple pensés et adaptés à la situation de chaque médina et de chaque pays, d’où la nécessité d’une réflexion approfondie », développe Guy Fleuret. Pour l’heure, les projets sont en pleine gestation. D’ores et déjà, un autre workshop suivra en novembre prochain. Il portera sur les questions de financements et de réglementations. « A terme, une quinzaine de projets entreront en phase opérationnelle » conclut le représentant de la BEI.

Plus d’informations :  ProgrammeMedinas 2030 du CMI
Source de l'article CMI

Journées de la voile Méditerranéenne


« Le voilier en Méditerranée à travers l’Histoire » tel est le thème de la table ronde qu’accueillera  le Musée du patrimoine insulaire de Kerkennah (Tunisie) le 25 août rapporte l’agence TAP.

Organisé par l’association « Kerkennah pour le patrimoine maritime et culturel méditerranéen »,  cet événement mettra en valeur plusieurs facettes de  cet archipel légendaire.
Les principaux sujets tourneront autours des thématiques suivantes :   »A propos de la charpente vernaculaire à Kerkennah », « typologies des bateaux de la Méditerranée de l’ouest, liées aux migrations », « le voilier à Kerkennah, opportunité de développement local »…
Les Journées de la voile Méditerranéenne les 24, 25 et 26 août 2012 avec un atelier d'artistes plasticiens  ayant pour sujet "les voiles méditerranéennes".
Ces artistes travailleront sur des toiles en forme de voile  triangulaire, l'ensemble constituera les éléments d'une installation à l'entrée  du musée ou le lendemain la table ronde sur la voile et voiliers de la méditerranée à travers l'histoire se déroulera avec des intervenants-chercheurs dans le domaine et appartenant aux deux rives de la Méditerranée.

Cette table ronde sera animée par des chercheurs issus de l’institut National du patrimoine (INP), de la fédération du patrimoine maritime méditerranéen en France, et par plusieurs membres de la société civile et associations actives dans l’archipel de Kerkennah.
Une regate de voiles latines de « Marsa El Ichrine » naviguant dans la baie de Chergui, viendra clôturer cette table ronde aux effluves méditerranéens.
Pour participer aux activités artistiques de peinture le 24 août au Musée du Patrimoine Insulaire (Dar El Fehri) à El Abassia /Kerkennah , et de la maquetterie à Ouled bouali le 26 août, un seul sujet : "Le voilier et la voile en Méditerranée" . 

Pour plus d'informations:  22 379 354 _97 899 560 _ 20 223 921 _ 98 383 156
Source de l'article JetMagazine

Festival international des contes de Skhirat-Témara: Contes et imaginaires des deux rives de la Méditerranée


Plusieurs conteurs populaires, comédiens professionnels et spécialistes du conte populaire représentant l’Algérie, la Tunisie, la Libye, l’Egypte, la Palestine, la Turquie, la France et le Maroc participent à la 9ème édition du Festival international des contes dont le coup d’envoi a été donné ce week-end.
«La diversité culturelle, point de départ du dialogue des civilisations ». Tel est le thème de cette neuvième édition, organisée par l’Association des rencontres éducatives et culturelles, en partenariat avec la préfecture de Skhirat-Témara. Et à laquelle sont invités petits et grands amateurs de fabuleux récits.

L’édition en cours propose quotidiennement des soirées ramadanesques rythmées par des spectacles inspirés de nombreuses histoires et légendes populaires des différents pays représentés à ce rendez-vous international. L’occasion pour le public et tout particulièrement pour les amateurs et amoureux de belles histoires de se retrouver autour des contes et des imaginaires des deux rives de la Méditerranée, d’apprécier le talent de narrateurs et de découvrir des personnages mythiques dont certains ont bercé leur enfance.
Considérés à juste titre comme les gardiens des mémoires collectives, de grands conteurs marocains partageront avec le public des moments d’émerveillement et de sagesse autour des histoires et légendes des quatre coins du Maroc et transmis de génération en génération. Ils présenteront notamment des récits sahraouis, marrakchis, rbatis, fassis, berbères, etc.
L’édition 2012 propose, en marge de cet événement, plusieurs autres activités, dont des ateliers de contes en faveur des enfants. Mais également  une table ronde sous le signe «La femme dans le mythe méditerranéen» animée par des chercheurs et spécialistes du conte populaire invités à cette manifestation culturelle.
Il convient de noter qu’à cette occasion, les habitants auront le loisir de se joindre aux fameux « halqate » qui animeront les différents sites et places publiques des communes de la préfecture Skhirate-Temara. Des habitants qui redécouvriront, à cette occasion, une expression culturelle très populaire à Témara, Skhirate, Harhoura, Aïn Atiq, Aïn Aouda et Sidi Yahia Zaër. Inscrites au programme de cette édition, les  « halqate » sont aussi annoncées dans la province de Khémisset.
Le 9ème Festival international des contes bénéficie de la collaboration des préfectures de Rabat et Salé et de la province de Khémisset ainsi que du soutien des ministères des Affaires étrangères et de la coopération, de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme.
Pour le bonheur des grandes et petites oreilles, le 9ème Festival international des contes se poursuit jusqu’au 12 août courant.

Par Alain BOUITHY
Source de l'article Libération Maroc

L’Espagne «Chouf» la Tunisie au festival «Puerta Al Méditerraneo»


«Chouf», ce qui veut dire «regarde» en arabe dialectal tunisien, est l'intitulé d'une exposition de photographies tunisiennes contemporaines qui se tiendra, du 11 août au 22 septembre 2012, au Château de "Mora de Rubielos" (Teruel, Espagne) dans le cadre de la 25ème édition du festival «Puerta Al Méditerraneo» (Porte de la Méditerranée).
Organisée avec la collaboration de l'association «Jiser réflexions méditerranéennes » basée en Espagne, cette exposition est centrée sur la création photographique tunisienne actuelle. Sept artistes tunisiens y participent à cette exposition. A travers leurs œuvres, ces photographes expriment, chacun à sa manière, son regard sur la Tunisie. Ils y évoquent l'injustice dans un cri contre l'indifférence et y rappellent la lutte pour la liberté.
Emir Ayed expose "Contrastes 2012". Il y met en exergue les signes de ce qu'il appelle «misère universelle». Dans «Zones d'attentes 2011-2012», Zied Ben Romdhane pointe son objectif sur des lieux comme Ras Jdir, Tunis et la Kasbah.
Produites par une lampe de poche et un temps de pose long, les images de Wassim Zoghlami, adepte de light painting, porte sur la double identité de ces jeunes qui se transforment la nuit en gardiens de la liberté mais aussi sur la mémoire des lieux comme la Kasbah et l'avenue Habib Bourguiba.
L'association JISER (Pont) œuvre à travers ses différentes activités à renforcer et à promouvoir les initiatives conjointes visant à encourager la connaissance mutuelle entre les pays de l'espace méditerranéen dans plusieurs domaines essentiellement la culture, l'art, la recherche, la formation et l'éducation.
Source de l'article TAP & Tekiano

Le 2e Forum de l'Eau de l'Association euro-méditerranéenne pour la coopération et le développement (EMA) aura lieu à Hambourg (Allemagne) du 10 au 12 septembr


Le 2e Forum de l'Eau pour la région EMA - "A partir de l'eau nous constituons toute chose vivante"



Au cours des quatre dernières années, l’EMA a pu se forger une légitimité et une expertise reconnues dans les domaines de l’eau, de l’environnement et des énergies renouvelables. Avec de nombreux événements comme le premier Forum de l’Eau qui s’est tenu sous le Haut-Patronage du Ministre fédéral de l’Economie, Rainer Brüderle ou le Forum de l’Environnement sous le Haut-Patronage de Son Altesse Royale, le Prince Hassan bin Talal – qui est devenu Président d’honneur de l’EMA – le carnet d’adresses de l’EMA est rempli de contacts, projets et informations !
Suite à ces succès, l’EMA organise en septembre prochain le plus grand événement jusqu’à présent pour la coopération germano-arabe dans le secteur de l‘eau :
Le 2e Forum de l’Eau pour la région EMA
„A partir de l’eau, nous constituons toute chose vivante“
10 au 12 septembre 2012
Chambre de commerce de Hambourg
Sous le Haut Patronage de Son Altesse Royale, le Prince Hassan bin Talal et du Ministre fédéral allemand de l'Environnement, Peter Altmaier

La particularité du Forum
Le Forum réunira sur trois jours plusieurs centaines de représentants politiques et économiques de haut-rang venant d’Allemagne, d’Afrique du Nord, du Proche-Orient et des pays du Golfe (région EMA).
Dans plusieurs salles de conférence et un grand hall d’exposition, les participants auront la possibilité d’échanger sur les thèmes suivants :
  • la coopération germano-arabe dans le secteur de l’eau pour la paix et la prospérité
  • la gestion de l’eau dans les zones urbaines et rurales
  • l’eau en tant que future source pour la production énergétique
  • traitement de l’eau potable
  • la gestion intégrée des ressources en eau (Integrated Water Resources Management – IWRM)
  • l’eau pour l’agriculture – l’eau virtuelle
  • l’industrie maritime et la dépollution des mers
  • appels d’offres et financements de projets
Prenez contact avec nous!
Le site internet de l’EMA sera mis à jour quotidiennement et vous y trouverez toutes les informations nécessaires concernant le Forum de l’Eau. N'hésitez pas à prendre contact avec nous, si vous aussi, vous souhaitez prendre part au Forum, que ce soit en tant que partenaire, intervenant, exposant ou participant.
Votre interlocutrice: Clara Gruitrooy
Pour plus d’informations concernant le premier Forum de l’eau pour la région EMA, suivez ce lien.
Pour télécharger la brochure vous présentant les possibilités de partenariat et/ou sponsoring, cliquez ici (en anglais).
Téléchargez le formulaire d'inscription pour la participation au Forum.

Deuxième réunion des sites d’application collaborative – CASES


Dans le cadre du projet PEGASO (People for Ecosystem Based Governance in Assessing Sustainable Development of Ocean and Coast - 2010-2014), le Plan Bleu a participé à la deuxième réunion des sites d’application collaborative – CASES - qui a eu lieu à Venise (Italie) les 1er et 2 juillet 2012.

A travers une approche participative (méthode Open Space), l’objectif de cette réunion était de présenter l’état d’avancement des études de cas (progrès, contraintes, résultats), afin de préparer le prochain livrable interne nommé « Rapport d’avancement des CASES : comparaisons entre les CASES et pertinence des études de cas vis-à-vis de l’ensemble du bassin - zones côtières de la Méditerranée et de la Mer Noire  ».

Les débats ont permis de mieux définir les modalités de coopération entre les CASES et avec les autres composantes du projet (la plateforme GIZC, les outils, le renforcement des capacités) en vue d’obtenir une compréhension détaillée et partagée de la situation actuelle et d’élaborer des propositions en termes de futures coopérations.

La réunion a également porté sur d’autres sujets liés au rôle des CASES au sein du projet et afin de préparer les prochaines étapes:

Présenter l’état ​​de l’art en ce qui concerne les outils, en particulier les indicateurs et les méthodes de comptabilité environnementale spatialisée (Land and Ecosystem Accounting  - LEAC) ;
Clarifier le rôle des études de cas dans le cadre de l’évaluation régionale envisagée par PEGASO ;
Préparer les deux ateliers régionaux « Imaginer l’avenir des zones côtières » qui auront lieu à la Tour du Valat (France) en novembre 2012 et à Istanbul (Turquie) en décembre 2012.
Les sites-pilotes dits CASES représentent un ensemble de sites confrontés à des problématiques diverses et à des stades différents dans la mise en œuvre de la GIZC :

7 sites en Méditerranée
  • Bouches du Rhône et Camargue (France)
  • Baie d’Al Hoceima (Maroc)
  • Côtes Nord de l’Adriatique (Italie, Slovénie, Croatie)
  • Iles de la Mer Egée (Grèce)
  • Zone protégée de Dalyan-Koycegiz (Turquie)
  • Côte nord du Liban
  • Delta du Nil (Egypte)

3 sites en Mer Noire
  • Delta du Danube (Roumanie)
  • Baie de Sébastopol (Ukraine)
  • Région côtière de Guria (Géorgie)

Plus d’informations sur :

Source de l’article le Plan Bleu

Le projet HOMER, destiné à harmoniser l’ouverture des données publiques dans l'espace euro-méditerranéen


Dans le cadre du programme européen MED, le projet stratégiqueHOMER porte sur la thématique de l’ouverture et la mutualisation des données publiques («opendata») à l’échelle euro-méditerranéenne.

Ce projet regroupant huit pays (Espagne, Italie, France, Malte, Grèce, Slovénie, Chypre, Monténégro) et dix-neuf partenaires méditerranéens porte sur l’ouverture des données publiques régionales sur cinq thématiques : énergie, environnement, agriculture, tourisme, et patrimoine culturel.

Les objectifs du projet sont de regrouper les acteurs impliqués dans des initiatives d'ouverture des données publiques, d’harmoniser les politiques et les portails d’Open Data sur le bassin méditerranéen, d’identifier les obstacles de la réutilisation des données publiques, de jeter les bases d’un marché numérique transnational méditerranéen, ainsi que de sensibiliser sur les bénéfices économiques, sociaux et  politiques des données publiques en libres d’accès.

HOMER est le point de départ pour développer une véritable communauté d’acteurs de l’ouverture des données publiques à travers le bassin méditerranéen.

Lancement officiel du rapport sur les Tendances de l'Empreinte Écologique de la Méditerranée


Suite à la réunion sur l’empreinte écologique en Méditerranée qui s'est tenue en mai 2011 à Nice (France), en marge de la réunion conjointe des Points Focaux nationaux des Centres d’Activités Régionales du Plan Bleu, du Programme d’Actions Prioritaires et d’Information et de Communication, le Plan Bleu a contribué au rapport sur les Tendances de l'Empreinte Écologique de la Méditerranée qui va être publié par Global Footprint Network.

Avec le support du Plan Bleu, Global Footprint Network, l’UNESCO, et la Fondation MAVA organisent une conférence pour le lancement officiel du rapport avec des ateliers participatifs afin d'identifier les conséquences économiques des contraintes en matière de ressources dans la région méditerranéenne. La conférence se tiendra  les 1er et 2 octobre à Venise (Italie).

Télécharger le « Retenez la date »
Pour votre enregistrement et participation, merci de contacter Melissa Mazzarella : melissa@footprintnetwork.org

Pour plus d’informations :
Dr. Alessandro Galli, Senior Scientist
Global Footprint Network   

Philippe Pypaert, Programme Specialist, SC
UNESCO – Venice Office

Plus d'informations sur le site :

"Agir dans le long terme en Méditerranée"

Pascale Chabrillat, la directrice générale de l'Office de coopération économique de la Méditerranée et de l'Orient est bien décidée à rendre audible la parole de la société civile méditerranéenne, particulièrement celle de la jeunesse.
Campée en haut d'une colline agrémentée d'un beau parc ouvert au public, la villa Valmer domine la corniche Kennedy, à Marseille. D'ici, la vue est imprenable sur la rade et ses îles. Elle porte loin, jusqu'à la ligne d'horizon et presque au-delà, où l'on imagine aisément les côtes des pays voisins de la rive sud, si ressemblante, presque semblable... C'est ici, à la villa Valmer, que l'office de coopération économique de la Méditerranée et de l'orient (Ocemo), association créée en 2011, a établi son siège. Un choix qui ne relève pas de la seule beauté du lieu : la municipalité y accueille déjà le Centre de Marseille pour l'intégration en Méditerranée (CMI, soutenu notamment par la Caisse des dépôts et la Banque mondiale), l'un des deux bureaux français de l'organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi), l'organisation internationale pour les migrations (OIM) ainsi que l'ONG plan Bleu pour l'environnement et le développement en Méditerranée.

Una « masse critique de matière grise »
Le choix du siège de l'Ocemo est donc en soi un acte affirmant la volonté de l'association de consolider à Marseille une « masse critique de matière grise » : « avec l'Ocemo, nous avons pour ambition de devenir le référent de l'expertise économique en Méditerranée, explique pascale Chabrillat, directrice générale, en poste depuis septembre 2011. En fait, nous sommes déjà au cœur de la convergence des réseaux euroméditerranéens, puisque nous rassemblons quelque 180 entités sur l'ensemble de la région Méditerranée - Moyen­Orient - soit les 43 pays de l'Union pour la Méditerranée et les pays du Golfe ».Ces entités, qui « représentent autant de forces qui, ensemble, sont appelées à opérer des synergies pour rendre audible les problématiques du monde méditerranéen », sont issues principalement des réseaux universitaires du Forum euroméditerranéen des instituts de sciences économiques (Femise, 87 instituts) et de anima Investment Network (plate-forme rassemblant 80 agences gouvernementales de développement), auxquels s'ajoutent les réseaux des grandes écoles (comme Euromed Management, à Marseille), ceux des entreprises (CCI), des villes (Marseille), des régions (paca), des institutions (Caisse des dépôts, agence française de développement, etc.).Dédié à l'avenir de l'économie verte en Méditerranée, le premier colloque organisé par l'Ocemo, les 23 et 24 mai derniers, fut un succès : 150 participants venus de presque tous les pays riverains, dont 80 % du Sud. « J'en suis satisfaite, reconnaît pascale Chabrillat. 
Au-delà de l'intérêt de son thème, le colloque a été pour nous l'occasion de réaffirmer la centralité du projet et le positionnement de l'Ocemo autour de nos objectifs essentiels : animer nos réseaux, être un groupe de réflexion prospective, donner vie à une filière d'expertise intégrée, depuis l'analyse stratégique jusqu'à la mise en œuvre de projets opérationnels, et, plus que tout, faire émerger la parole de la société civile euroméditerranéenne, particulièrement celle du Sud, avec un focus très fort sur les questions relatives à la jeunesse... Car ce que nous a appris le Printemps arabe, c'est que les attitudes technocratiques classiques ont échoué. Elles sont devenues obsolètes. Nous croyons en revanche en la force de proposition des sociétés civiles. En toute neutralité, l'Ocemo se veut donc une plateforme d'expression du monde méditerranéen, lui permettant de véhiculer ses attentes, ses idées, ses perspectives. La jeunesse est au cœur de notre projet », souligne-t-elle.C'est donc pour la jeunesse que l'Ocemo a engagé ses propres moyens, avec une enquête expérimentale portant sur 1.000 jeunes de la région de Marrakech, sous la conduite de Michèle Mansuy, responsable des études statistiques, et en coopération avec l'office national [marocain, ndlr] de développement humain (ONDH). L'originalité de l'enquête tient au croisement, inédit à ce jour, entre des données sur la famille, l'activité professionnelle et le capital formation des jeunes. Cette première coopération avec le Maroc, dont les résultats sont attendus début 2013, a vocation à être transposée à d'autres pays : « En quelques années, nous disposerons donc d'un thésaurus méditerranéen de statistiques comparables sur la jeunesse, puisque élaborées sur les mêmes bases méthodologiques », relève pascale Chabrillat, ajoutant « qu'il s'agit pour les jeunes d'exprimer le regard qu'ils portent sur la société ».autres projets en cours d'élaboration : la création d'un réseau méditerranéen des dispositifs « Nouvelle Chance », nourri par l'expertise de l'école de la deuxième chance de Marseille ; le pilotage et la coordination de la Semaine économique de la Méditerranée, du 15 au 21 octobre prochains à Marseille et, plus largement, des actions de participation, de valorisation et de communication relatives à des initiatives économiques en Euromed.
Faire émerger la parole de la société civile méditerranéenne, et particulièrement de sa jeunesse... Le défi est évidemment immense ! Mais, pascale Chabrillat, « Auvergnate de Paris » détachée par le groupe Caisse des dépôts à Marseille, paraît armée de toutes les qualités susceptibles d'assurer son succès, tant par sa formation - DEA et DESS d'économie du développement obtenu au Centre d'études et de recherches sur le développement international (CERDI) de Clermont-Ferrand -, que par son long parcours professionnel, où elle a mis maintes fois en pratique la création d'outils opérationnels, inspirés par l'expérience éprouvée sur « le terrain ».ainsi, au début des années 1990, elle part deux ans en mission en Côte d'ivoire pour participer à la mise en place de la comptabilité des communes. Elle travaille ensuite quelques années dans une société de consultants, où elle s'occupe du développement international des territoires, avant de s'en aller enseigner l'économie à Londres ; puis, étape à Washington, où elle déploie pendant quatre ans un programme de développement local de la Banque mondiale...
Une légitimité fondée sur l'engagement
« Lorsque je repense à ce parcours, dit-elle, je constate que je me suis beaucoup trouvée dans la conjugaison du local­global. L'enseignement, pour moi, est que l'ancrage originel donne toujours le sens. On fait avec des gens, un lieu, un territoire... C'est encore le cas, ici, à Marseille. Comme le dit Philippe de Fontaine Vive, notre coprésident nord et vice-président de la Banque européenne d'investissement, nous sommes bien "de" Marseille, mais pas "que de" Marseille. Nous sommes "de" la Méditerranée... » Méditerranéenne de cœur, pascale Chabrillat l'est devenue au fil des ans, en s'engageant dans l'action. Dès son intégration en 2008 à la direction des relations internationales du groupe Caisse des dépôts, elle propose à son directeur, Laurent Vigier, de fixer à Marseille des « boîtes à outils intellectuels » œuvrant dans le cadre régional euroméditerranéen.
Ainsi, c'est à elle que l'on doit au moins en partie l'implication du groupe Caisse des dépôts dans la création, en 2009, du CMI ainsi que du Fonds d'amorçage de réalisation et d'orientation en 2010, et enfin de l'Ocemo en 2011. Elle est donc de celles qui créent des outils comme d'autres plantent des arbres fruitiers : elle sait qu'il faut du temps jusqu'à la première belle cueillette. « L'action de long terme est une composante de l'ADN du groupe Caisse des dépôts que j'ai emportée avec moi à l'Ocemo », dit-elle, souriante, avant d'ajouter : « Avec la passion de l'intérêt général ! » Un attachement à la Res Publica que pascale Chabrillat aimerait pouvoir essaimer à travers tout le Mare Nostrum.
Par Alfred Mignot - Source de l'article La Tribune
Repères :
1988 : DESS et DEA d'économie du développement, au Cerdi de Clermont-Ferrand.
1991-1993 : Mission en Côte d'Ivoire. Participe à l'établissement d'une comptabilité des communes.
2004-2008 : Mission à la Banque mondiale, à Washington, où elle déploie un programme international de développement local.
2008 : Intègre la direction des relations internationales de la CDC, en charge de la Méditerranée.
2009 : Participe à la création du Centre de Marseille pour l'intégration en Méditerranée (CMI).
2010 : Collabore à la création du Fonds d'amorçage, de réalisation et d'orientation (FARO).
2011 : Participe à la création de l'Ocemo, dont elle devient la directrice générale, en septembre.
Ocemo : www.ocemo.org

Projet EM-PO-W-ER Tunisie


Le projet EM-PO-W-ER Tunisie (EMerging POllutants in Water and WastewatER in Tunisia) entend initier un dialogue aux niveaux scientifique, éducatif, socio-culturel et politique sur le sujet de “l'eau et sa rareté”.
L'eau est essentielle pour le développement de la région en termes de production alimentaire, santé et prospérité, soutenant ainsi le processus de transformation et de stabilité politique en répondant aux demandes du peuple.
Dans le cadre de ce projet, qui a débuté en mars 2012, un dialogue professionnel et interculturel entre scientifiques tunisiens et allemands, étudiants et parties prenantes sera engagé pour trouver des solutions non seulement en termes de mesures techniques mais aussi pour la compréhension inter-culturelle et une confiance commune.
Le projet EM-PO-W-ER Tunisie vise à surveiller la situation actuelle de la réutilisation des eaux usées en Tunisie et dans d'autres pays arabes en mettant l'accent sur les polluants émergents dans les eaux usées recyclées et les milieux agricoles irrigués (plans d'eau, sol et eaux souterraines) et à renforcer les capacités des étudiants et des chercheurs.

Source de l'article EMWIS