Green business : vers un fonds de fonds vert pour la Méditerranée

Il s’agit d’établir un fonds méditerranéen de fonds, pour financer une famille de fonds de capital investissement, investissant dans les PME vertes et des initiatives entrepreneuriales vertes, avec pour condition de mobiliser des financements associés de montants similaires.
Un tel fonds de fonds pourrait être lancé en créant un Fonds de capital-investissement (Fonds de développement vert méditerranéen) investissant directement dans des PME engagées dans des activités vertes dans le bassin méditerranéen.
Telle est l’une des principales résolutions du groupe de travail chargé de la préparation des recommandations pour verdir l’économie méditerranéenne présentées à l’issue du forum « Vers une économie verts en région Méditerranée » qui s’est tenu le 23 et 24 mai à Marseille.
Pour cette équipe, il faut aussi s’assurer que les politiques publiques et les entreprises traitant de commerce international et d’investissements étrangers directs prêtent pleinement attention aux coûts et aux bénéfices environnementaux associés, y compris l’attention aux accords multilatéraux concernant l’environnement (par exemple Montréal, Bâle, Stockholm/Rotterdam, Washington), aux impacts environnementaux dans la chaine extraction-transport-transformation-élimination des matériaux (par exemple énergie et matières premières), aux chartes incluant des engagements environnementaux (par exemple Principes directeurs de l’OCDE pour les entreprises multinationales).

Source de l'article AgenceEcofin

Appel à projets - TRANSMED Etudes trandisciplinaires sur l'avenir de la Méditerranée

Les pays des différentes rives de la Méditerranée connaissent des transformations rapides révélant des enjeux nombreux et capitaux pour l'avenir des sociétés de cette région. La démographie de la rive Sud excède fortement celle de la rive Nord, appelant à des mouvements accrus de population alors qu'il a toujours existé dans l'histoire une circulation importante entre les pays. La rive Est est toujours marquée par une forte instabilité politique. La rive Nord connaît une grave crise de financement.
Les différences nationales s'accentuent en termes d'activité économique, d'emploi, de ressources alimentaires, les ressources minérales, le tout dans un contexte de transition énergétique qui impactera vraisemblablement les trajectoires des pays riverains. L'espace littoral est de plus en plus encombré par l'urbanisation, l'industrialisation, les transports, le tourisme, et est sujet à des pollutions alors que l'arrière-pays perd des activités. L'ensemble des problématiques constitue un ensemble d'une rare complexité qui définit une crise systémique qu'il importe de comprendre alors que différents pays connaissent une grande instabilité politique et que l'avenir géopolitique de la région apparaît très incertain.
Les objectifs de ce programme sont d'investir dans la connaissance et la compréhension des dynamiques complexes d'évolution de la région méditerranéenne, de promouvoir le caractère transdisciplinaire et systémique des études, de mener des recherches en faisant collaborer des chercheurs des différentes rives de la méditerranée et de faire en sorte que ce programme soit une invitation à ce que les pays intéressés entreprennent des programmes exploratoires et innovants du même ordre (en particulier sous la forme d'Eranets).
D'une manière générale, les thèmes développés dans l'Atelier de Réflexion Prospective PARME (Partenariats et recherche en Méditerranée) et l'Atelier Futouromed (Futur du Tourisme en Méditerranée) constituent la base de réflexion de l'Appel à projets 2012. Ces objectifs thématiques sont détaillés dans les « axes thématiques » qui suivent :
  • Sociétés et territoires
  • Gestion durable des ressources
  • Sécurité alimentaire, alimentation et santé
  • Crise systémique en méditerranée

Informations générales

Le projet doit être soumis par le partenaire coordinateur sous forme électronique, sur le site de soumission, avant la date limite de dépôt ci-contre. En raison du nombre important de connexions sur le site de soumission, il est recommandé de procéder au renseignement des informations demandées sans attendre la date limite de dépôt des dossiers.

Questions techniques et scientifiques
Michel GRIFFON
Tél : 01 78 09 80 30 

michel.griffon@agencerecherche.fr
Samy AIT-AMAR
01 73 54 82 47

samy.ait-amar@agencerecherche.fr 

Questions administratives et financières
Samy AIT AMAR
01 73 54 82 47

samy.ait-amar@agencerecherche.fr 

RESPONSABLE DE PROGRAMME ANR
Michel Griffon
Tel : 01 78 09 80 30

michel.griffon@agencerecherche.fr 
Date de l'appel à projets :jeudi 19 avril 2012
Limite de soumission des dossiers :mercredi 5 septembre 2012 13:00Source de l'article Agence Nationale de Recherche

Le prix méditerranéen du journalisme 2012 met l’accent sur la société civile et la construction de la démocratie

La Fondation Anna Lindh pour le dialogue entre les cultures a officiellement lancé la sixième édition du prix Méditerranéen du journalisme. Le concours, ouvert jusqu’au 20 Juillet 2012, est destiné aux journalistes ressortissants des 42 pays de l'Union pour la Méditerranée, qui se départageront pour gagner des prix d’un montant de 2500 Euros.
Le prix est organisé par la Fondation Anna Lindh avec le concours de la Conférence Permanente de l'Audiovisuel Méditerranéen (COPEAM), de la Commission Européenne et de la Fondation culturelle Allianz. Il récompense les journalistes de la presse écrite, de la radio, de la télévision et des nouveaux médias qui contribuent à valoriser les valeurs de la diversité et du dialogue interculturel et qui assurent des couvertures équilibrées des questions culturelles au sein des sociétés de la région, allant des sujets liées aux minorités, aux migrations, à l’intégration et à l’identité, jusqu’à la religion et aux traditions culturelles.
Compte tenu des changements considérables ayant eu lieu dans la région euro-méditerranéenne, un prix spécial sera consacré cette année aux meilleurs travaux journalistiques portant sur le thème ’’La société civile et la construction de la démocratie’’.
En outre, un Prix " Contribution Exceptionnelle " sera décerné par le jury à un journaliste de renom ou à une institution médiatique pour leur engagement professionnel pour le dialogue interculturel.
Un jury international présélectionnera 15 finalistes. Ces derniers seront conviés à assister à la cérémonie de remise des prix qui aura lieu à Berlin le 18 Octobre 2012, et durant laquelle seront dévoilés les noms des cinq lauréats, un par catégorie.
Les lauréats recevront un prix en espèce de 2500 Euros et seront impliqués avec les finalistes, durant toute une année, dans les activités régionales de la Fondation Anna Lindh.
Depuis son lancement en 2006, une trentaine de journalistes de la région euro-méditerranéenne se sont vu attribuer le prix Anna Lindh du journalisme pour avoir aidé à réduire l’écart entre les perceptions mutuelles et combler le fossé culturel dans la région.
La Fondation Anna Lindh pour le dialogue entre les cultures promeut la connaissance, le respect mutuel et le dialogue interculturel entre les populations de la région euro-méditerranéenne, grâce à un réseau de plus de 3 000 organisations de la société civile réparties dans 43 pays. Son budget est co-financé par l'UE (7 millions d'euros) et par les États membres de l'UE (6 millions d'euros).
Pour en savoir plus
- Formulaire d’application pour les journalistes
- Fondation Anna Lindh – fiche et actualités
- Pack presse EU Neighbourhood Info Centre– Soutenir la liberté de la presse et le dialogue

Méditerranée - Saison algérienne à l’Institut du Monde Arabe

A l’occasion du 50ème anniversaire de l’indépendance de l’Algérie, l’IMA consacre de nombreuses manifestations à cet événement.
  • Du 1er au 3 juin : trois soirées dédiées à des humoristes algériens.
  • Du 8 au 16 juin : le festival de musique sera consacré à l’Algérie.
  • Du 12 juin au 16 septembre : exposition sur les designers algériens.
  • Du 22 juin au 25 juin : projection de films sur l’Algérie.
  • Le 26 juin : hommage au poète algérien Moufdi Zakaria.
Par ailleurs les revues de l’IMA Qantara (numéro 83) et AL Moukhtarat (numéro 74) consacrent de riches suppléments à l’Algérie.
Par Babelmed.net premier magazine on-line des cultures méditerranéennes.
Source de l'article Babelmed

Union européenne : les 3 défis qui attendent le tourisme méditerranéen

Union européenne : les 3 défis qui attendent le tourisme méditerranéen. L'analyse d'Etienne Pauchant, président fondateur de META
Le bassin méditerranéen et son tourisme vivent une véritable mutation. Entre crise économique et européenne, entre Printemps arabe et mutation des métiers du tourisme, les challenges ne manquent pas. L'analyse d'Etienne Pauchant, président fondateur de META.
 Malgré une vingtaine de sommets internationaux organisés dans la hâte depuis quatre ans, et dont les résultats ont tous été présentés comme des succès, la crise financière importée en 2009 et qui ravage l’Union Européenne, ne marque pas le pas.
Bien au contraire, de nouvelles urgences se font jour : en Grèce bien sûr, dont la sortie de la zone Euro n’est plus exclue, mais également en Espagne, dont les banques sont menacées de faillite, ce qui par le jeu des dominos pourrait entraîner d’autres banques et d’autres États dans un début de détricotage des soixante ans de construction européenne.
Nous n’en sommes pas encore là, mais la ruine des petits épargnants menace la baisse des salaires et des pensions aussi, ainsi que les pertes d’emplois.
Bien sûr, des mesures de relance seront prises à court terme, tentant de concilier l’austérité avec la prodigalité, un peu comme on marie la carpe avec le lapin.
Gageons que cet étrange attelage puisse trouver une solution forcément différente, sachant que le fédéralisme salvateur est, pour l’instant, hors de portée.
Dans ce contexte, les « moins longtemps », « moins loin » « moins cher » seront sans aucun doute au rendez-vous des vacances 2012 des Européens, privilégiant les voyages domestiques ou pour les plus fortunés, les voyages en Europe proche, continuant le mouvement déjà observé en 2011.
Petite consolation, la devise européenne qui s’échange en juin 2012 autour de 1,25 US$, attirera sur le Continent des vacanciers internationaux, souvent nouveaux entrants touristiques, depuis des pays en forte croissance, qui profiteront, en prime, d’une baisse des prix conséquente.
 
 
Tunisie, Egytpe : le tourisme est vital pour ces pays
Dans les marchés du Sud méditerranéen, la mutation engagée par les Révolutions Arabes en 2011, en Tunisie et en Égypte, n’est pas encore achevée.
Les nouveaux gouvernements issus démocratiquement des urnes travaillent à concilier des minorités dans une majorité politique difficile à obtenir, en pleine élaboration de nouvelles constitutions.
Le tourisme est vital pour ces pays, contribuant en 2011 pour 14,30 % au PIB égyptien et employant directement ou indirectement 3 millions de personnes et à 13,9 % au PIB tunisien et près de 500 000 emplois directs et indirects.
Il conviendra d’être très prudent dans la communication, toute déclaration hostile au tourisme estival 2012 sera comprise comme une menace par des Européens apeurés, mais tentés par des prix en forte baisse.
Les destinations marocaine et jordanienne sont moins soumises à ces contraintes, mais leur situation n’est pas pour autant facile.
L’Algérie annonce dans le même temps une volonté plus affichée de se lancer en tourisme, ce que ne fait pas encore la nouvelle Libye. 
La catastrophe syrienne menace directement ses voisins immédiats, et en particulier le Liban. La Turquie devrait continuer sa formidable progression, enregistrant entre 2000 et 2011 un Taux de Croissance Annuel Moyen de ses arrivées de 9,17 %.  
Le tourisme réinvente sa distribution qui devient très technique. Les agences de voyages physiques observent une très forte diminution de leur fréquentation lors de la recherche d’une destination de vacances (shopping).

Les intermédiaires classiques mutent rapidement 
Les achats se font majoritairement sur le net (Booking). L’évolution va vers la réservation directe des éléments d’un voyage : transport, hébergement, activités.  
Cette évolution a des avantages et des inconvénients sur les marchés Sud et Est méditerranéens : l’avantage d’augmenter la profitabilité des offres acquises par ces nouveaux moyens, ce qui deviendra vite indispensable dans la diminution actuelle et instantanée de l’élasticité des prix du tourisme.  
L’inconvénient d’une couverture encore partielle des réseaux permettant la généralisation d’usage de l’internet sur les rives Sud et Est, et celle d’une indispensable formation des acteurs locaux du tourisme, facile et rapide chez les plus jeunes, difficile et longue chez les plus âgés d’entre-eux.  
Les intermédiaires classiques, apparus il y a soixante ans mutent rapidement (production partagée entre les tour-opérateurs et la distribution par les agences en ligne, forte diminution du support papier, moindre efficacité des campagnes de promotion classiques, concentration des grands rendez-vous internationaux du tourisme à quelques salons, apparition des sites d’avis, des sites sociaux et des comparateurs, multi usage de l’internet mobile : les smartphones, qui nécessitent une généralisation du wifi et une diminution du coût du roaming).
L’écologie, la lutte contre l’effet de serre et la diminution des rejets de GES qu’elle entraîne, la préservation de la faune et de la flore, la bonne gestion de l’eau et de l’énergie, le traitement strict des déchets, l’alimentation bio et l’utilisation d’énergies renouvelables sont des tendances occidentales, qui se diffusent de plus en plus sur toute la planète. 
Le tourisme n’échappe pas à la règle, il devient même un condensé de ces techniques, apportant pendant les vacances une « vie rêvée » dans un biotope exemplaire. La Méditerranée (toutes rives) a la capacité de créer celui-ci sur toutes ses destinations.
Plusieurs exemples réussis sont déjà commercialisés. 
Par Etienne Pauchant, Président Fondateur de META
Source de l'article  Tourmag

Méditerranée - Le syndicalisme, quel rôle dans le printemps arabe?

Le paysage syndical arabe
Evoquer les rapports entre syndicalisme et « printemps arabe » exige une description préalable de la situation syndicale dans le monde arabe. En effet le monde arabe où ce qui est couramment appelé « monde arabe » n’a pas connu une histoire syndicale uniforme, nous pouvons même affirmer que dans certains pays, le syndicalisme n’a pas encore vu le jour. Cette disparité est expliquée par l’histoire du capitalisme dans la région, de l’industrialisation, du colonialisme et par la nature des régimes politiques en place. D’une manière empirique nous pouvons établir une typologie simple et opérationnelle qui couvre tous les pays arabes comme suit :
  • Les pays où le syndicalisme est toujours inexistant ou embryonnaire à l’instar des pays du Golf. Il est important de rappeler que dans ces pays, l’écrasante majorité des travailleurs sont des étrangers qui ne bénéficient pas encore du droit syndical.
  • Les pays où les syndicats sont totalement inféodés aux partis uniques au pouvoir sur le model de l’Union Soviétique des années 30. Dans ce cas il s’agit plutôt de comités de surveillance des administrations, des entreprises et des travailleurs, tel que le cas de la Syrie, l’Irak, le Yémen et la Libye.
  • Les pays où les syndicats même surveillés, adoptant parfois des attitudes de compromis, de résignation, d’allégeance, sont en réalité en confrontation permanente avec le pouvoir tels que la Tunisie, le Maroc, l’Algérie et l’Egypte.
 L’émergence du syndicalisme anticolonial
Le syndicalisme est représenté d’une manière générale dans l’imaginaire politique des populations arabes, tout particulièrement dans les pays du troisième groupe cité (Egypte, Tunisie Algérie, Maroc) comme étant le lieu du vrai combat pour la dignité, l’égalité et la liberté. Cette image provient du fait que ces mouvements syndicaux ont été à la tête de la lutte anticoloniale et dans certains cas, les leaders du mouvement national et les piliers de l’indépendance. En effet, pendant la période de la lutte pour l’indépendance nationale, ces centrales syndicales ont appris à mobiliser les masses populaires et à structurer des revendications à la fois anticoloniales et anticapitalistes.
C’est à partir de cette expérience d’affrontement contre les forces de répression coloniale qu’une certaine culture de combat s’est développée au sein de plusieurs centrales syndicales. En effet, par le fait de la colonisation, cette culture d’affrontement anticoloniale a constitué un caractère original par rapport aux grands courants du syndicalisme européen. Ce fait historique a permis à certaines organisations syndicales de se transformer en mouvements de masses populaires, et en courants politiques d’opposition au pouvoir central, l’exemple de l’Union Générale des travailleurs de Tunisie (UGTT) et l’Union Marocaine des Travailleurs (UMT) illustrent très bien ce type de mouvance syndicale.
Le syndicalisme au réveil du « Printemps arabe »
Comme nous l’avons signalé, étudier le syndicalisme en relation avec le printemps arabe serait en fait limiter cette réflexion aux pays qui ont vécu une transformation politique et sociale provoquant soit la chute des dictateurs (l’Égypte et la Tunisie) soit des profonds changements dans l’organisation de l’Etat (Le Maroc). Nous constatons dans ces deux cas que ces grandes mutations ont lieu dans les pays ou les syndicats sont présents sur la scène politique, et où le syndicalisme est ancré dans le débat politique. J’exclue le cas de la Lybie pour deux raisons : l’inexistence d’un syndicalisme actif et le rôle déterminant de l’OTAN dans la chute de Kadhafi. Quant à l’Algérie, même inféodée, l’UGTA (Union Générale des Travailleurs Algériens) peut malgré la création de plusieurs syndicats autonomes rester une centrale syndicale influente.

Le syndicalisme Tunisien pilier de « la révolution »
Ce n’est donc pas par hasard que ces processus de changements et de ruptures se sont produits dans les pays arabes où le syndicalisme est structuré et agissant. En effet en Tunisie, le pays qui a inauguré « le printemps arabe», l’émergence du syndicalisme date des années vingt. C’est là que la lutte syndicale est la plus développée dans le monde arabe, elle y a accumulé une expérience de plus de soixante dix ans, ayant dirigé et encadré par le passé plusieurs luttes pour la dignité et la justice sociale. De nombreux indices, évènements historiques nous confirment cette hypothèse (Arrestation et condamnation de centaines de syndicalistes, attaques organisées des locaux des syndicats, interdiction d’accès au moyens de communication…).
En ce qui concerne la Tunisie nous pouvons remarquer aussi que la centrale syndicale l’UGTT a engagé la lutte ouverte contre le régime de Ben Ali en 2008. C’est à partir de la région de Gafsa, la région des mines, qu’une grève a été organisée et un mouvement de solidarité exceptionnel à l’échelle nationale et internationale s’est imposé. Ce mouvement a duré six mois constituant la première victoire contre la dictature en démystifiant la peur, l’outil essentiel de la répression. Le siège du parti au pouvoir, symbole de la corruption a été occupé par la population. Des manifestations de masse ont parcouru toute la région pendant quarante jours consécutifs. Toutes les villes avoisinantes du Sud ont soutenu le mouvement de contestation par des rassemblements quotidiens face aux préfectures et palais de la justice… Suite à une répression féroce et à des arrestations massives, ce mouvement a été étouffé en apparence seulement, car les contestataires ont réussi à implanter à travers les syndicats locaux et régionaux un réseau de résistance dans tout le pays. Depuis, le mouvement social tunisien disposait d’une logistique révolutionnaire syndicale» qui lui a permis de marcher de toutes parts sur La Kasbah (place du Gouvernement) le 14 janvier 2011.
Le syndicalisme égyptien à la Place Tahrir
En Egypte Le syndicalisme a été inféodé au pouvoir dès 1957, Jusqu'en 2009 seul le syndicat officiel, l’ETUF, pouvait s’exprimer au nom des travailleurs. A partir de 2009 et suite à une forte contestation ouvrière, le premier syndicat indépendant fut crée : le RETA. C’est le début d’une grande marche d’un syndicalisme égyptien indépendant tournée vers la justice sociale et la lutte contre la corruption. Il s’agit d’une avancée incontestable qui a favorisé l’émergence de slogans anti Moubarak et l’amplification du mouvement social dans toute l’Egypte. Depuis 2005, les actions des travailleurs égyptiens : piquets de grève, rassemblement dans les lieux de travail se comptaient par milliers par an. En 2008 le déclenchement de la grève de Mahallaa groupant 24 000 travailleurs et travailleuses du textile a rompu le sentiment de peur qui paralysait tout le peuple égyptien et surtout les couches sociales les plus pauvres. Cette grève, très soutenue, a eu les mêmes effets que celle des mines de la région de Gafsa en Tunisie, déclenchée également la même année.
Tous ces éléments indiquent clairement que le mouvement syndical égyptien indépendant était fortement présent dans le processus révolutionnaire. Kamel Abouaita, figure connue du syndicalisme indépendant, arrêté plusieurs fois à cause de son militantisme syndical affirmait que tous les noyaux des syndicats indépendants étaient actifs sur la Place Tahrir dès les premiers rassemblements…

Le retour du syndicalisme marocain
Apres quelques années de distance de la scène politique et sociale, le syndicalisme marocain pluriel marqué par une grande tradition de collaboration avec les partis politiques s’est trouvé depuis le déclenchement du soulèvement social en Tunisie dans une position de combat, soutenant sans réserve les revendications des employés du secteur public dans un premier temps, puis celles du secteur privé. Tous les syndicats notamment les plus importants (l’UMT, UGTM, la CDT...) ont su mobiliser et encadrer le mouvement social. C’est à partir de 2009, qu’après une période de désenchantement syndical, une nouvelle conscience émerge, donnant aux syndicats un rôle nouveau dans la contestation et dans la défense des travailleurs. Les premiers slogans adoptés par les syndicats portaient sur la justice sociale et le partage des richesses du pays avec plus d’égalité et de solidarité. Ces syndicats ont participé à toutes les manifestations, certains d’ente eux étant proches du mouvement du 20 février. Dans cette lutte, les employés et les travailleurs ont perdu progressivement ce que l’on appelle au Maroc le désenchantement syndical. Dans ce contexte, une nouvelle page du syndicalisme s’est ouverte contre l’ostracisme, marquant la volonté de ce dernier de collaborer avec tous les mouvements démocratiques pour soutenir les libertés fondamentales, la réforme des structures étatiques, des élections transparentes et un développement soutenu dans les régions les plus pauvres. Tous les slogans émanant des syndicats au Maroc rejoignent globalement ceux de la Kasba à Tunis et ceux de la place Tahrir : Egalité, dignité, liberté. Autre caractéristique importante du syndicalisme marocain lors de cette grande marche vers la démocratie : tous ses leaders ont appelé à une unité de l’action syndicale permanente et stratégique pour faire pression sur toutes les instances de décision relative à la fois à la condition de vie des travailleurs et des couches les plus pauvres de la société et d’exiger l’introduction dans la nouvelle constitution de tous les droits syndicaux dans tous les secteurs et toutes les entreprises. Sans révolution les syndicats marocains ont pu rejoindre le printemps arabe avec une mobilisation de la population marocaine sans précédent.


Ce que l’histoire retiendra
Sans aller dans une explication historique et politique trop lourde, on peut avancer l’hypothèse que c’est dans les pays où le syndicalisme a été présent, vif, revendicatif et parti prenante du mouvement démocratique, que nous avons assisté à la chute de la dictature, à la dénonciation de la corruption du néocolonialisme interne. Par contre dans les pays ou le mouvement syndical est absent ou inactif (La Syrie, Le Yémen, le Bahreïn, la Libye) le mouvement fut, encerclé presque étouffé par le tribalisme ou par l’intervention militaire.
Cette situation politique inédite dans les pays arabes impose une nouvelle approche du mouvement syndical, ainsi qu’une profonde réflexion sur le rôles que sera amené à jouer le syndicalisme arabe :
  • Comment élargir l’action syndicale à toutes les composantes du mouvement social ?
  • Quelles stratégies face aux pluralismes syndicales ?
  • Comment structurer et décentraliser l’action syndicale ?
  • Quels sont les nouveaux champs d’intervention ?
  • Quel est le rôle du syndicalisme dans la rédaction de la nouvelle constitution
Par Ridha tlili - Babelmed premier magazine on-line des cultures méditerranéennes
Source de l'article Babelmed.

Afrique : vers un rebond de la croissance à 4,5 %

Après 3,4 % en 2011, le taux de croissance devrait atteindre 4,5 % cette année et 4,8 % en 2013, notent les auteurs du rapport intitulé rapport intitulé « les perspectives économiques en Afrique 2012 ».
Après la crise mondiale de 2009 et les révoltes populaires de l'année dernière, la croissance économique du continent africain devrait rebondir cette année à 4,5% prévoient des experts internationaux dans leur rapport intitulé « les perspectives économiques en Afrique 2012 » publié lundi.
Elaboré conjointement par la Banque africaine de développement (BAD), l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), ce rapport a été rendu public à Arusha, dans le nord de la Tanzanie. Sa publication marque le coup d'envoi des Assemblées annuelles de la BAD qui se tiendront jusqu'à vendredi.
« L'économie africaine devrait rebondir en 2012, après le repli général observé en 2011 qui a abaissé la croissance à 3,4%, provoqué par les révoltes populaires (en Afrique du Nord) et l'instabilité politique », estiment les auteurs. « Le continent se remet de la crise mondiale de 2009 et devrait poursuivre dans cette voie même si un nouveau ralentissement global freine sa croissance », indique le rapport.

Investissements soutenus

« Avec la reprise progressive dans les économies d'Afrique du Nord, la croissance moyenne du continent devrait repartir à 4,5% en 2012 et 4,8% en 2013 », selon ces institutions qui notent cependant qu'« à court terme, le contexte international restera difficile ». Les auteurs du rapport recommandent à l'Afrique de garder la cap des réformes pour encourager la croissance et apaiser les tensions sociales à l'origine des révolutions arabes qui, comme l'atteste le recul d'activité des voyagistes français, ont provoqué un recul du produit intérieur brut (PIB) en Afrique du Nord de 3,6 points de pourcentage en 2011, à un niveau de quasi-stagnation. « Le continent continue de bénéficier de la croissance relativement soutenue des économies émergentes, comme la Chine et l'Inde, qui s'imposent peu à peu comme des partenaires incontournables pour les échanges et l'investissement », notent-ils.
Mais, si cette évolution « renforce la résilience des économies africaines », elle ne peut compenser pleinement les effets contraires liés à la situation dans les pays avancés, d'autant que l'expansion des économies émergentes marque aussi le pas ces derniers temps, nuancent les auteurs. Selon eux, le Ghana, l'Ethiopie, le Rwanda, le Liberia, le Mozambique et la Zambie devraient rester dans le groupe de tête en termes de croissance, en 2012 et 2013, rejoints par le Niger, l'Angola, la Libye et la Côte d'Ivoire.  
La Tunisie et l'Egypte devraient, pour leur part, « surmonter la récession économique post-révolution mais graduellement », prévoit le document.
Un exemple : les médicaments. Dans ce secteur l'Afrique commence à apparaître comme un marché à part entière et non plus seulement comme la zone où la contrefaçon est reine et le don, le principal mode de distribution. Certains pays d'Afrique du Nord pèsent même déjà lourd.
Par l'AFP & Jean Michel GRADT - LesEchos
Source de l'article LesEchos

Tunisie : L'Union pour la Méditerrane renforce la coopération dans le domaine de l'eau et de l'environnement

Dr. Rafiq Husseini,Secrétaire Général Adjoint de l'Union pour la Méditerranée (UpM) en charge de l'eau et de l'environnement, a effectué une mission en Tunisie, l'un des pays membre de l'UpM, où il a rencontré Dr. Mohammed Ben Salem, Ministre tunisien de l'Agriculture et des Ressources Hydrauliques et Dr. Mamia Elbanna, Ministre de l'Environnement et du Développement Durable.

Le Gouvernement tunisien a fait part de son engagement à renforcer sa coopération avec l'UpM sur les principales priorités pour la Tunisie et la région. Dr. Husseini a discuté du projet de dépollution intégrée du lac de Bizerte, identifié sous l'initiative Horizon 2020, avec un coût de 61 millions d'Euros.
Ce projet est un projet intégré multi-parties prenantes pour restaurer la qualité de l'eau et des écosystèmes autour du lac de Bizerte, s'attaquant à plusieurs sources de pollution grâce à des activités multi sectorielles qui créeront des emplois et amélioreront le développement socio-économique dans la région de Bizerte.
En parallèle le Dr. Husseini a également participé à l'assemblée générale de l'Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) qui a eu lieu du 17 au 20 avril 2012 à Tunis.
L'assemblée générale a pris des décisions importantes comme l'élection du Niger à la présidence de l'OSS pour les 4 prochaines années et l'élection de M. Khatim Kherraz (Algerie, actuellement directeur de l'agence du Constentinois, Seybousse-Mellegue et point focal du SEMIDE) comme nouveau secrétaire exécutif de l'OSS pour 4 ans.
Visitez le site web du SEMIDE pour en savoir plus.

Un projet de jumelage UE-Tunisie pour le développement de l'éco-construction

Le séminaire de lancement du projet de jumelage UE-Tunisie relatif à l'éco-construction aura lieu le jeudi 24 mai 2012, à Tunis. L’objectif de ce séminaire est de présenter les missions à réaliser par le jumelage et de sensibiliser lesdifférentes parties prenantes à l’importance des enjeux.
Il sera présidé par le Ministre tunisien de l'équipement et les Ambassadeurs de l’Union Européenne, de la France, de l’Allemagne et du Portugal en Tunisie, avec la participation des chefs de projets de ces mêmes pays.
Ce projet, doté d'un budget d'1,2 million d'euros sur une période de deux ans (mars 2012 à février 2014), s'inscrit dans le cadre du Programme d’Appui à l’Accord d’Association et au Plan d’Action Voisinage (P3AII) de l’Union Européenne. Ce dernier entend renforcer l'intégration entre l'UE et la Tunisie et promouvoir la convergence économique, sociale et institutionnelle.
Le projet de jumelage vise à :
- Renforcer les lois et règlementations en matière d'éco-construction.
- Développer et promouvoir l'éco-construction pour tous types de bâtiments et sur l'ensemble du territoire.
- Renforcer la maîtrise d'ouvrage public.
Le secteur de la construction est le troisième plus grand consommateur d'énergie en Tunisie: plus de 30% des ressources naturelles du pays sont utilisées. Si rien n'est mis en place on s'attend à ce qu'il devienne le deuxième plus grand consommateur d'énergie d'ici 2020, et le premier d'ici 2030. Un communiqué de presse du projet indique que la Tunisie est consciente des défis du changement climatique en général, et de la nécessité d'agir afin de maîtriser la consommation de l’énergie du secteur du bâtiment. Le pays dispose de savoirs traditionnels et de méthodes constructives qu’il convient de sauvegarder et de normaliser,mais aussi d’une volonté de promouvoir l’éco-construction dans toutes ses dimensions.
Pour en savoir plus
- Délégation de l’UE – Tunisie
 

IIIe Workshop international sur les produits du régime méditerranéen

Le Workshop, organisé par la 100 % Italia International Trade de Salerno, aura lieu le 4 juin 2012 dans la salle Les Récollets à Paris (Xe), de 9 h à 18 h.
Les acteurs principaux de cette journée seront la cuisine italienne et les produits typiques du régime méditerranéen.
Les produits comme la mozzarella de buffle, la truffe de Bagnoli, l'huile, les fromages et les salami du Cilento, les pâtes alimentaires, les légumes à l'huile, les produits à base de poissons, les vins et les liqueurs pourront être dégustés par les amateurs de la cuisine italienne. Les nouveautés de cette années seront : les produits pour pizza (mozzarella concassée, tomates, etc.), produits pour les bars (mousse de café), les produits italiens avec la certification Kasher (tomates, pâtes et huile d'olive extra-vierge).
info@gourmetonline.it
www.gourmetonline.it

L'Organisation méditerranéenne du tourisme de croisière teindra ses assises annuelles à Tunis

L'Organisation méditerranéenne du tourisme de croisière « Med Cruise » tient sa 40ème assemblée générale du 30 mai au 02 juin 2012, à Tunis.















Prendront part à cette rencontre, les membres de l'Organisation (76 pays) et de près de 100 ports méditerranéens (Italie, Espagne, Croatie, Chypre, Maroc, Malte, Grèce…) ainsi que nombre d'armateurs opérant dans le secteur du tourisme de croisière dans le bassin méditerranéen.

Le ministère du transport a indiqué vendredi, dans un communiqué, que cette réunion constitue une occasion pour renforcer les liens entre les armateurs et consolider leur confiance en la Tunisie, en tant que destination touristique.
Il s'agit de les encourager à intégrer la destination tunisienne dans leurs itinéraires. 
Source de l'aticle Tourmag

La BEI promeut l'investissement et l'emploi lors du sommet sur le Printemps arabe

L'Europe et le Printemps arabe seront les thèmes d'une conférence de haut niveau réunissant de hauts responsables politiques, des analystes, des entreprises et une série d'autres acteurs locaux et internationaux à Bruxelles, le 31 mai. La Banque européenne d'investissement (BEI) est l'un des sponsors de cet événement, avec Les amis de l'Europe et l'Institut pour la démocratie et l’assistance électorale.
Les débats seront axés sur la nécessité pour l'UE d'élaborer une nouvelle stratégie pour la région du Sud de la Méditerranée, ainsi que sur la création d'emplois, la croissance durable, la démocratie et la sécurité.
Les questions abordées seront, entre autres :
- L'UE a-t-elle commencé à élaborer une nouvelle stratégie méditerranéenne - axée non seulement sur la coopération économique, mais aussi sur le soutien aux réformes démocratiques, la sécurité et même l'augmentation de l'immigration ?
- Étant donné que l'aide de l'UE ne peut à elle seule créer les nouveaux emplois nécessaires pour offrir un avenir aux jeunes des pays arabes, que peuvent faire l'UE et les décideurs politiques européens pour relancer les économies arabes et générer des opportunités d'emploi substantielles ?
- L'Europe en fait-elle assez pour encourager les projets qui stimulent les échanges commerciaux entre les pays arabes, qui ne représentent actuellement que 2 % du commerce extérieur total dans les cinq pays du Maghreb?
Les orateurs incluent Mohamed El-Baradei, responsable de l'Association nationale de changement égyptienne, Karel De Gucht, commissaire européen au commerce, Touhami Abdouli, Secrétaire d’État aux affaires étrangères auprès du ministère tunisien des affaires étrangères, Philippe de Fontaine Vive Curtaz,Vice-président de la Banque européenne d'investissement (BEI) et Ana Gomes, membre de la commission des affaires étrangères du Parlement européen et Rapporteur pour la Libye.
La BEI plaide pour une augmentation des efforts visant à faciliter les investissements dans la région, en particulier du secteur privé. Les nouvelles réalités politiques vont nécessiter une nouvelle réponse économique centrée sur la croissance et l'emploi, qui sont essentiels pour légitimer les nouveaux régimes. Lors des débats, la Banque pourra partager sa longue expérience pratique ; elle est en effet présente dans la région depuis les années 70.
Pour en savoir plus

Les assises Euro-méditerranéennes du nautisme larguent les amarres

Stands, conférences, ateliers… Durant deux jours, professionnels et public sont conviés, au palais des congrès, afin notamment de mesurer l’état d’avancement des projets européens tel que Innautic
Corse, Ligurie, Toscane et Sardaigne, quatre régions voisines œuvrent main dans la main dans le cadre d'Innautic depuis 2009. Pour quels résultats ? Organisées par la collectivité territoriale de Corse (CTC), via l'Agence de développement et de l'économie de la Corse (Adec), les premières assises Euro-méditerranéennes du nautisme vont permettre d'effectuer « un point sur l'état d'avancement de ce programme de coopération européen »,explique Antoine Maestrali, du département financement de l'entreprise et compétitivité de l'Adec.
D'un montant de 6 Me, ce projet stratégique , dévoilé au salon de Paris, en présence des trois délégations italiennes, appelé « Innautic » a d'ores et déjà jeté l'ancre sur une formidable opportunité.
Il a ainsi permis d'avoir accès à des financements communautaires sous la bannière du programme « Italie, France maritime », afin de favoriser l'innovation et un maillage sur l'ensemble du bassin méditerranéen. « Au titre de ce projet, ce sont 1,7 Mequi ont été mobilisés uniquement pour la Corse. Un record, rappelle Antoine Maestrali. Il faut savoir que sur ces 1,7 Me, pratiquement 1,5 Me ont profité directement aux entreprises corses. C'est d'ailleurs une fierté pour l'ADEC d'injecter de l'argent européen directement dans le tissu économique insulaire».

Mise en réseau
L'objectif clairement affiché consistait à mettre - à court terme - en réseau les ports de plaisance à l'échelle méditerranéenne, notamment sur le bassin tyrrhénien. Une démarche, on l'aura compris, qui consistait à fédérer les acteurs d'une même zone géographique et illustre la volonté première du pôle d'excellence : bâtir à l'échelle du territoire de la Corse ce qui se fait au niveau national et mondial en matière de compétitivité. Avec comme port d'attache la mise en synergie des compétences de quatre partenaires qui ont choisi de jouer la carte de la proximité et du développement concerté.
« Durant ces assises, nous allons notamment présenter le portail transfrontalier et les applications web-services réalisés dans le cadre de ce projet avec un panel d'entreprises référencées, explique Antoine Maestrali. Dans cet espace de coopération, les entreprises auront une visibilité sur le net. Cette plate-forme d'e-business commune permettra aux clients plaisanciers d'avoir un accès direct à tous les services portuaires et commerciaux de la zone.»
De ce fait, le projet Innautic apparaît comme une formidable opportunité. Car cette aire de communication sur laquelle travaillent depuis déjà plusieurs années, les institutions régionales, va pouvoir s'appuyer sur un maillage pertinent de PME, sur un des plus importants réseaux de ports touristiques et sur son capital humain afin de créer au final un véritable «Pôle nautique haut méditerranéen». « Avec pour objectif la création de nouvelles entreprises, et in fine d'emplois et de richesse pour nos territoires», souligne Antoine Maestrali. À cet effet, cette initiative communautaire vise sous le sceau de l'innovation à appréhender la mer et le secteur nautique comme une opportunité de développement et de compétitivité.
Source de l'article Corsematin