Tech Fruits et Légumes - Rencontres d'affaires euro-méditérrannéenne dans l'agroalimentaire

TECH Fruis et Légumes sont les premières rencontres d’affaires destinées aux acteurs de la filière fruits et légumes organisées par le PEIFL, en partenariat avec la CCIFM (Chambre de Commerce Italienne pour la France de Marseille), la Chambre de Commerce et d’Industrie de Vaucluse (CCIV) et Med2Europe (Relais Méditerranéen en France du réseau Enterprise Europe Network).
TECH FRUITS ET LEGUMES s’adresse à tous les opérateurs de la filière fruits et légumes, frais et transformés. Centrée sur les technologies et l’innovation l’objectif de cette convention d’affaires est de permettre aux PME Euro Méditerranéennes de construire et développer des accords techniques et commerciaux.
Quelques chiffres :
- 90 PME Euro-méditerranéennes
- 300 rendez-vous d’affaires
- 2 tables-rondes
- PME du pourtour du Bassin Méditerranéen
- Centres techniques, laboratoires de recherche et Universités
- Pôles de compétitivité et clusters agroalimentaires euro-méditerranéens
- Différents réseaux de compétences de la zone Euro Méditerranéenne
Les thématiques abordées sont:
- Sécurité et qualité alimentaires (traçabilité, systèmes de management de la qualité, certifications produits, contaminants (pesticides, métaux lourds…), mesures et contrôles
- Environnement:
. Cultures et procédés, gestion de l’eau, gestion de l’énergie, gestion des effluents, traitement phytosanitaire, traitement des coproduits)
. Emballages (éco-conception, emballages biodégradables, biomatériaux)
- Procédés innovants (techniques culturales, parages : calibrage, découpe, conservation / contamination, emballages, logistique, systèmes de pilotage)
Pour plus de renseignements, contactez par mail:
- Claire MERMET - PEIFL - claire.mermet@peifl.org

Pour participer, inscrivez-vous sur le site internet ou renvoyez le dossier d'inscription par courrier, accompagné du réglement à Antonella DONADIO - Chambre de Commerce Italienne pour la France de Marseille - 2, Henry Barbusse - 13 001 MARSEILLE
Contact: 04 91 90 82 30
Le dossier d'inscription et le "company profile" est télachargeable en pièce jointe et à envoyer par mail à entreprises-agroalimentaire@ccif-marseille.com
Pour plus de renseignements: http://www.techfruitsandvegetables.com/

MED-ALLIA le Caire 2009 - Forum Méditerranéen de Développement des Entreprises

UBIFRANCE et la Mission Economique au Caire, en partenariat avec la Chambre de Commerce Française en Egypte (CCFE), vous proposent d’optimiser votre prospection du marché égyptien en participant au 3ème Forum MED-ALLIA, qui se tiendra au Caire du 6 au 8 décembre 2009.
MED-ALLIA Le Caire 2009 est un forum multisectoriel qui a pour ambition de développer les échanges commerciaux et les partenariats entre les entreprises françaises et égyptiennes, mais aussi celles de la région, en s’inscrivant notamment dans la dynamique de l’Union Pour la Méditerranée dont la France assure la coprésidence avec l’Egypte.
Après le succès des deux premières éditions à Casablanca (2007) et à Tunis (2008) l’objectif de MED-ALLIA Le Caire 2009, est de rassembler près de 400 entreprises françaises et égyptiennes mais aussi algériennes, jordaniennes, libanaises, libyennes, marocaines, syriennes, tunisiennes et turques.
Les principaux secteurs identifiés sont : agroalimentaire, biens de consommation, second oeuvre du bâtiment/décoration, commerce, franchise, artisanat, énergie, environnement,TIC, équipements industriels, santé, tourisme.
Ce Forum offre ainsi aux participants l’occasion de rencontrer des partenaires potentiels lors d’un programme de rendez-vous B to B, chaque entreprise pouvant bénéficier de 12 rendez-vous individuels et personnalisés.
Le Village Experts organisé autour des lieux de rendez-vous permettra de rencontrer les professionnels spécialisés dans l’approche du marché euro-méditerranéen.
Pour votre information :
La 4ème édition du Forum MEDALLIA UBIFRANCE se tiendra à Alger du 12 au 14 décembre 2010.
Ce Forum vous proposera des rendez-vous B to B ainsi qu'un Village Experts.

EuroMed Aviation : entretien avec Olivier Turcas

L'espace aérien euro-méditerranéen commun : un stimulant pour l'économie
Le projet Euromed Aviation a pour principal objectif d'ouvrir la voie à la création d'un espace aérien euro-méditerranéen commun (EAEM), tel que décidé par les ministres euro-méditerranéens des transports en 2005 et défini dans le plan d'action régional de transport (RTAP, Regional Transport Action Plan) pour la région méditerranéenne. Ce projet vise à élaborer une feuille de route pour la mise en œuvre de l'EAEM.
L'EAEM aura un impact très étendu sur les partenaires du projet, avec des bénéfices non seulement pour le secteur de l'aviation mais également pour le tourisme et l'économie, explique Olivier Turcas, le chef du projet, dans une interview accordée à l'ENPI Info Centre.
Cet entretien a été réalisé par l’ENPI Info Centre dans le cadre de la série « Les personnes derrière les projets », un recueil d’entretiens avec les chefs de projets de l’UE financés par le programme régional IEVP.
Par ENPI-InfoCentre - le 24 novembre 2009

Stratégie pour l’eau de l’Union pour la Méditerranée, premiers projets

Stratégie pour l’eau de l’Union pour la Méditerranée, premiers projets. Les projets pour une future labellisation par le Secrétariat Général de l’Union pour la Méditerranée (UpM) sont entrain d’être identifiés dans le domaine d’accès à l’eau et de l’assainissement, de développement des technologies et des usages efficients de l’eau, de protection et de réhabilitation des milieux naturels et de la dépollution de la Méditerranée.
En 2000, les pays riverains de la Méditerranée totalisaient 427 millions d’habitants, dont 55% sur la rive Sud. D'après les projections démographiques du Plan Bleu pour 2025, la population des pays riverains de la Méditerranée devrait atteindre 523 millions d'habitants, dont 60% sur la rive sud.
Plus précisément, plus de 150 millions d'habitants sont concentrés sur les rives de la Méditerranée (auxquels s’ajoutent chaque année quelque 200 millions de touristes). Le taux d’urbanisation des rives de la Méditerranée qui est de 50 % aujourd’hui, devrait atteindre 80 % dans 20 à 30 ans.
La demande en eau potable augmente en raison d’une urbanisation accélérée : aujourd’hui 50 % de la population totale vit en ville et ce taux devrait donc atteindre un plafond de 80 % dans tout le bassin méditerranéen d’ici 20 ou 30 ans.
Les projets pour une future labellisation par le Secrétariat Général de l’Union pour la Méditerranée (UpM) sont entrain d’être identifiés dans le domaine d’accès à l’eau et de l’assainissement, de développement des technologies et des usages efficients de l’eau, de protection et de réhabilitation des milieux naturels et de la dépollution de la Méditerranée.
En 2000, 108 millions de personnes dans cette région ont été dans la situation de « stress » hydrique et 45 millions de personnes ont souffert de « pénurie en eau ». Selon différentes études, en 2025, il y aura 63 millions de personnes en situation de pénurie de l’eau.
La Méditerranée supporte 30 % du trafic maritime mondial et 22% du trafic pétrolier. Il semble toutefois que les pollutions par hydrocarbures ne soient pas les principales impliquées dans la pollution de la Méditerranée : 80 % des pollutions seraient de source continentale, 70 % des eaux usées déversées chaque année dans la Méditerranée n’étant pas traités.
En mars 2008 était approuvée par le Conseil européen l’initiative d’une Union pour la Méditerranée. L’UpM, qui réunit les Etats membres de l’Union européenne et les états riverains de la Méditerranée qui n’en sont pas membres, soit 43 pays au total, a officiellement vu le jour en juillet 2008.
Il faut rappeler que l’UpM a été créée sur la base de ce qui avait été acquis dans le cadre du Processus de Barcelone (1995). L’énergie et l’environnement sont les thèmes essentiels de l’UpM. Les autres thèmes tels que l’eau, l’énergie solaire, la dépollution de la Méditerranée et les autoroutes de la mer sont également au coeur du projet.

La France a organisé, lors de sa Présidence de l’Union européenne et de sa Co-présidence avec l’Egypte de l’Union pour Méditerranée, une conférence des Ministres en charge de l’eau, qui s’est tenue en Jordanie le 22 décembre 2008.
Les Ministres ont alors adopté les orientations d’une Stratégie pour l’eau en Méditerranée (qui sera présentée pour adoption à ces mêmes ministres et aux chefs de gouvernement en 2010) afin de répondre aux effets du changement climatique en s’attaquant à des problèmes qui nécessitent l’implication de plusieurs pays et/ ou organisations.
En effet, le climat méditerranéen, qui compte déjà de courtes périodes de pluie, devrait voir ces précipitations estivales diminuer de 25 %, conséquence des modifications climatiques.
Cette stratégie commune vise la préservation de la quantité et de la qualité des eaux tout en réduisant la pression sur les ressources en eau par des usages plus économes.
Les projets pour une future labellisation par le Secrétariat Général de l’Union pour la Méditerranée (UpM) sont entrain d’être identifiés dans le domaine d’accès à l’eau et de l’assainissement, de développement des technologies et des usages efficients de l’eau, de protection et de réhabilitation des milieux naturels et de la dépollution de la Méditerranée.

Dans la perspective d’inscrire durablement la participation active des autorités régionales et locales et de la société civile dans la mise en oeuvre des projets liés à l’eau dans l’espace méditerranéen, Jean-Louis Borloo a proposé que ce soit organisé en France, le 23 novembre dernier, avec l’appui des autorités locales et régionales de le Méditerrané, une conférence internationale dédiée à « La contribution des autorités locales et régionales à la Stratégie pour l’eau de l’Union pour la Méditerranée ».
Focus sur l’un de ces projets : Accompagner et anticiper durablement les effets des changements climatiques dans la région Souss Massa Drâa au Maroc (pour les secteurs urbains / littoraux [Agadir], les secteurs agricoles de la plaine du Souss, les secteurs ruraux de l’Anti–Atlas).
La région du Souss Massa Drâa compte parmi les régions les plus importantes du Maroc. Ses potentialités agricoles, touristiques et économiques peuvent induire un nouvel élan pour surmonter les défis actuels. L’une des contraintes majeures, constituant un facteur limitant, est la disponibilité en eau. L’équilibre ressources / demandes, reste très précaire dans cette région. Il est encore affaibli par les sécheresses de plus en plus sévères que connaît la région depuis les années 1970.
Dans la région du Souss Massa Drâa, l’eau est un facteur essentiel du développement, en particulier dans la vallée de l’oued Souss, caractérisée par d’importantes productions agricoles. La nappe du Souss est cependant surexploitée et la région dans son ensemble, y compris les villes d’Agadir et de Ouarzazate, est aussi soumise aux risques d’inondations soudaines et violentes.
Le Conseil régional du Souss Massa Drâa en association avec l’Agence du bassin hydraulique du Souss Massa et du Drâa a engagé une politique de développement et d’économies des ressources en eau, en particulier par la modernisation de l’irrigation dans la plaine du Souss et l’apport d’eau de barrages. Un accord cadre est intervenu en mai 2008 entre le Conseil régional Souss Massa Drâa, le Conseil général de l’Hérault, l’Agence de bassin hydraulique du Souss Massa et l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée et Corse.
Le projet présenté par le Conseil régional du Souss Massa Drâa vise à préserver une ressource en eau pour les populations actuelles et leurs activités, et à garantir les conditions de développement de la région Souss Massa Drâa au bénéfice des générations futures.
Le projet vient en renfort de la politique imaginée pour enrayer l’exode rural des zones de montagne : améliorer le cadre de vie des populations (alphabétisation des femmes, scolarisation des enfants…), notamment grâce à l’alimentation en eau potable, à l’assainissement et aussi par le développement de l’irrigation, la création de coopératives de produits du terroir, la valorisation de la forêt d’arganiers et le tourisme.
Le projet, qui s’étend sur une zone géographique large, sera mis en oeuvre autour de différents axes. Il s’agira d’accompagner l’élaboration et la mise en oeuvre du Contrat de nappe et de valoriser la production agricole liée à une gestion rationnelle de l’eau par une meilleure prise en compte de la fertilité biologique des sols.
Une procédure de gestion concertée de type SAGE (Schéma d’aménagement et de gestion des eaux) sera mise en place : approche de gestion intégrée, incluant notamment l’alimentation en eau potable des quatre Douars de la commune, la protection de la ressource, l’assainissement, la gestion du risque inondation et une réflexion sur les spéculations agricoles associées à une évolution des technologies d’irrigation et à leur mode de commercialisation. Le projet participera également à la réalisation d’une opération concertée de type « pluies provoquées » (technique d’ensemencement des nuages, qui vise à modifier leur structure afin de les faire pleuvoir).
Les résultats escomptés :
- Economie et valorisation de l’eau de l’irrigation, mobilisation des eaux de surface, développement et mobilisation des eaux souterraines ;
- Recherche scientifique : synergie entre recherche et professionnels, acquis des sites pilotes, volets formation
initiés ;
- Gouvernance, monitorage quantitatif et qualitatif de la ressource en eau, indicateurs de progrès ;
- Modernisation des systèmes d’irrigation, nouveaux modes de culture, économie de marché générée.
Les partenaires :
- Des opérateurs marocains : le Conseil régional Souss Massa Drâa, Agrotech (organisme de recherche appliquée, partenaire du Conseil régional), l’Agence de bassin hydraulique du Souss Massa et du Drâa, la Direction de la météorologie nationale.
- Des opérateurs français : le Conseil général de l’Hérault, le Conseil régional d’Aquitaine, l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée et Corse, le Syndicat mixte de la nappe de l’Astien, Verseau Développement, pS-Eau, Valorhiz, Coopérative fruits-légumes d’Aquitaine, Chambres d’agriculture Dordogne et Hérault, l’Association climatologique de la moyenne Garonne et du Sud-Ouest / Agralis, l’Association Climatologique de l’Hérault.
- Un opérateur international : l’Association Arc Latin.
Par Pierre MELQUIOT - actualites-news-environnement.com - le 27 novembre 2009

Seatrade Med 2010

Seatrade Med 2010 - Salon International de la croisière et du yachting du 30 novembre au 2 décembre 2010
Le Seatrade Med est un salon international dédié aux professionnels de la croisière et du yachting qui a lieu tous les deux ans en Méditerranée.
Les précédents éditions se sont déroulées à Gênes (Italie) de 1996 à 2004, à Naples (Italie) en 2006 et à Venise (Italie) en 2008.
Pour l'édition 2010, SEATRADE a lancé un appel à candidature auprès des ports et destinations membres de l'association MedCruise.
Le French Riviera Cruise Club - structure informelle dont les membres fondateurs sont le CRT, la CCI Nice Côte d'Azur, les villes de Cannes, Nice et Villefranche-sur-Mer et leurs offices de Tourisme - a répondu et a été retenu pour l'organisation du Seatrade Med 2010 qui aura lieu pour la première fois en France, à Cannes au Palais des Festivals du 30 novembre au 2 décembre 2010.
Pour tout contact sur les modalités pratiques :
Florence LACROIX
Chef de projet Communication
CCINCA - Direction des Ports
Tél : 04 92 00 43 56 / Fax : 04 92 00 43 60
Email : florence.lacroix@cote-azur.cci.fr



Rencontre EUROMEDINCULTURE(s) à Toulon

« Regards croisés sur la création dans différentes régions de la Méditerranée : développement culturel et artistique ». Rencontre-débat organisée dans le cadre des Rencontres artistiques méditerranéennes du Var, le 27 novembre 2009, à l’Opéra de Toulon.
Mobilisant des membres du réseau euro-méditerranéen de coopération culturelle Euromedinculture(s) en provenance d’Espagne, d’Italie, du Liban, du Maroc et de Tunisie, la rencontre aura pour objectif de présenter différentes approches culturelles d’Europe et de la Méditerranée.
Pour chaque territoire représenté, deux témoignages viendront éclairer la réalité. Un premier présentera, sous un aspect pratique, les politiques de développement culturel menées dans son pays (qui fait quoi ? comment ? avec quels moyens ? selon quelle logique ?). Le second témoin, acteur culturel, apportera son expérience de porteur et de développeur de projets.
A chaque fois, l’occasion sera donnée aux participants d’échanger avec les intervenants et de pouvoir, ainsi, s’enrichir d’autres réalités et de contacts concrets.
Au programme
Espagne

La politique culturelle en faveur du spectacle vivant mise en place en région Andalousie, le cas des théâtres publiques par Antonio NAVAJAS, Sous-directeur pour la coordination des Arts Vivants et Musicaux à la Consejeria de Cultura de la Junta de Andalucia
Illustration par Manuel LLANES, Directeur Artistique des Espaces Scéniques du Consejeria de Cultura
Tunisie
Quels soutiens au spectacle vivant en Tunisie, par Elyès EZZINE, EUROMEDINCULTURE(s) Tunisie
Créer et développer une Ecole des Arts et du Cinéma à Tunis, par Sihem BELKHODJA, Directrice de l'Ecole
Italie
Organisation et développement d’un Réseau de Théâtres dans la région des Pouilles, par Lino MANOSPERTA, chef de projet, et Annunziata STASI du Teatro pubblico pugliese
Témoignage d’un directeur de théâtre de la région des Pouilles (projection vidéo)
France
Présentation de Miniatures Officinae, projet euro méditerranéen de coopération dans le domaine de la danse, soutenu par le programme communautaire Culture-Pays tiers, par Cristiano CARPANINI, Directeur artistique de L’Officina atelier marseillais de production
Liban
Les différents soutiens au spectacle vivant au Liban, par Karim DAKROUB, Metteur en scène et Directeur de l’Association Khayal
Développer un théâtre, sa programmation et sa visibilité au Liban, par Abdo NAWAR, Association Shams, Théâtre Le Tournesol
Maroc
Présentation de la situation dans le domaine du spectacle vivant au Maroc; les festivals marocains; les institutions et les opérateurs culturels par Bouchra BOULOUIZ, Fondation Rosselli Maroc pour la science, les arts et la Culture
La vie d’une compagnie de théâtre au Maroc, par Jaouad ESSOUNANI, Metteur en scène et dramaturge du groupe Dabateatr
La rencontre se déroulera à l'Opéra de Toulon, Foyer Campra, de 9h à 16h.
Entrée libre, réservation conseillée auprès de la Direction des Affaires culturelles du Conseil général du Var au 04 94 18 66 07

Pour télécharger le programme détaillé des Rencontres artistiques méditerranéennes du Var :

http://www.var.fr/ressources/files/culture/RAM_09.pdf

Appel à candidatures : projets culturels méditerranéens

La Fondation Marc de Montalembert offre à un jeune, qui aura moins de 30 ans en 2010, originaire d'un pays riverain de la Méditerranée, la possibilité de réaliser un projet consacré à la découverte des cultures de cette région.
La bourse d'un montant de 7000 euros permettra au candidat de mieux connaître la diversité des cultures du monde méditerranéen et d'en apprécier les richesses à travers la découverte de leurs différences.
Le projet comportera un voyage au-delà des frontières du pays d'origine du candidat. Il devra nécessairement aboutir à un résultat concret, à une œuvre originale sous une forme laissée au choix du candidat : publication, expression orale, expression plastique, etc., que la Fondation pourra éventuellement aider à diffuser. Si le candidat le désire, ce résultat pourra être élaboré lors d'un séjour à la Fondation Marc de Montalembert dans la ville médiévale de Rhodes, en Grèce.
Depuis 1995, dix neuf projets présentés par des jeunes de sept pays de la Méditerranée ont été sélectionnés dans les domaines suivants : sculpture, littérature, musique, peinture, architecture, sociologie, photographie, histoire de l’art, ethnographie. La bourse 2009 a été attribuée à une ethnomusicologue française, Françoise MOREL pour un projet intitulé «Chants féminins algériens de Kabylie, voix des tragédies et des gloires », retenu en raison de sa contribution potentielle, originale et significative, à une meilleure connaissance d’une expression culturelle, celle du chant féminin kabyle.
Pour faire acte de candidature à la bourse Marc de Montalembert 2010, adresser une demande de dossier, accompagnée d'un résumé du projet envisagé à l'adresse e-mail suivante :
montalembert@fondationmdm.com
Date limite de remise des dossiers complets : 31 décembre 2009
Retrouvez toutes ces informations sur : www.fondationmdm.com

EuroMed Heritage IV vise à renforcer la coopération pour lutter contre le trafic illicite de biens culturels

Le programme EuroMed Heritage IV, qui est financé par l’UE, a recommandé une série de mesures pour renforcer la lutte contre le trafic illicite de biens culturels, notamment compléter l’inventaire des biens culturels et des sites archéologiques et améliorer la formation du personnel dans les pays partenaires.
Ces mesures sont présentées dans les recommandations formulées à l’issue de l’atelier « Prévention et lutte contre le trafic illicite de biens culturels » organisé par le programme EuroMed Heritage IV au Liban les 9, 10 et 11 novembre 2009. Ces recommandations viennent d’être publiées sur le site du programme.
Selon un communiqué de presse, les participants à l’atelier, qui étaient des délégués venus d’Algérie, d’Égypte, de Jordanie, du Liban, du Maroc, de Palestine, de Syrie et de Tunisie ainsi que des représentants de l’UNESCO, d’UNIDROIT, d’INTERPOL, de l’OMD et de l’ICOM, ont proposé les mesures suivantes en guise de plan d’action prioritaire :
Actions à court terme
1. Compléter l’inventaire des biens culturels et des sites archéologiques en mettant l’accent sur les biens culturels menacés de vol ou d’exportation illicite et sur les sites archéologiques menacés de fouilles clandestines ;
2. Identifier une antenne compétentedans chaque structure administrative concernée par le problème et assurer la coordination entre ces antennes et les organismes internationaux compétentes ;
3. Développer la formation de tout le personnel appelé à intervenir en première ligne dans le cadre de la lutte contre le trafic de biens culturels.
Actions à moyen terme
1. Adhérer à la Convention d’UNIDROIT de 1995 et au deuxième protocole de la Convention de La Haye de 1954 ;
2. Développer et exécuter des actions d’information et de sensibilisation propres à mobiliser toutes les composantes de la société civile ;
3. Identifier les pays partenaires pour engager avec eux des négociations en vue de conclure des accords bilatéraux portant sur la protection réciproque et la restitution des biens volés ou illicitement exportés ;
Actions à long terme
1. Optimiser les outils législatifs et réglementaires de prévention et de lutte contre le trafic illicite de biens culturels, tout en assurant une mise en œuvre des conventions internationales en la matière ;
2. Assurer la formation continue du personnel des antennes au sein des structures administratives ;
3. Réaliser des études d’évaluation de la mise en œuvre des recommandations ci-dessus en vue d’apprécier leur impact sur la prévention et la lutte contre le trafic illicite de biens culturels. Tenir, dans un délai de cinq ans, un atelier régional portant sur la même thématique ayant notamment pour objectif l’évaluation à la fois des expériences et des résultats obtenus et la définition d’un nouveau plan d’action.
Financé par l’UE à hauteur de 17 millions d’euros, le programme EuroMed Heritage IV contribue à l’échange d’expériences sur le patrimoine culturel, crée des réseaux et encourage la coopération avec les pays partenaires méditerranéens. Il met l’accent sur l’appropriation, par les populations locales, de leur patrimoine culturel et favorise l’accès à l’éducation et à la connaissance de ce patrimoine culturel. Il soutient un cadre pour l’échange d’expériences, des canaux pour la diffusion des meilleures pratiques ainsi que de nouvelles perspectives pour le développement d’un environnement culturel institutionnel.

Par ENPI-InfoCentre - le 26 novembre 2009

Jordi Hereu: «Barcelone-Méditerranée va plus vite que l'UPM

Jordi Hereu, 42 ans, est le maire socialiste de la ville de Barcelone. Militant de l’intégration avec la rive sud de la Méditerranée, ses convictions sont fortes. Il en parle aux Afriques, qu’il a reçu dans l’ancien Palais royal de la Catalogne, siège de la Mairie.

Les Afriques : Barcelone va accueillir le secrétariat de l’UPM, début 2010. Nous savons qu’en votre qualité de maire vous travaillez beaucoup pour faire de votre ville une capitale de la Méditerranée. En quoi cette ambition est-elle légitime ?
Jordi Hereu : Je ne vais pas citer la naissance du processus euro-méditerranéen à Barcelone, en 1995. En fait, depuis 30 ans, nous travaillons à devenir une référence urbaine dans la zone Méditerranée. Comment ?

En rénovant tous les quartiers défavorisés d’antan, en développant un urbanisme de mixité sociale et d’intégration interculturelle. Barcelone a une tradition d’ouverture, en particulier depuis le XIIIe siècle, où l’on construisait ici les bateaux du commerce en Méditerranée.
C’est aussi, depuis de nombreuses années, une ville de rencontre et de dialogue avec la rive sud, avec sa Chambre de commerce, ses syndicats, ses organismes, comme le montre, par exemple, la tenue de la semaine méditerranéenne des leaders économiques, en ce moment. En plus d’être le siège de l’UPM, Barcelone est un agent très actif dans le développement des projets régionaux. Tout cela fait, naturellement, de Barcelone un des pôles de référence en Méditerranée, mais pas le seul. Nous croyons beaucoup à la force des réseaux. Celui des villes peut apporter beaucoup à l’intégration régionale. En plus, la dynamique avance plus vite au niveau des municipalités. A Barcelone, nous n’avons pas attendu l’arrivée de l’UPM.

LA : Vous voulez dire que la ville se met à l’heure de la Méditerranée sans attendre les financements multilatéraux ?
JH : Quant je pense à Barcelone, métropole internationale, j’ai deux tropismes en tête, l’Europe et le bassin Méditerranéen. Pour l’Europe, je travaille pour l’arrivée du TGV à Barcelone. Cela nous arrimera au nord du continent. Pour la Méditerranée, ce ne sont pas les projets qui manquent. Nous venons de lancer les travaux d’un grand pôle dédié aux institutions internationales, et particulièrement méditerranéennes, sur le site rénové du légendaire Hospital san Pau, (classé patrimoine de l’UNESCO).
Nous avons densifié les échanges avec les villes du bassin méditerranéen. L’expérience architecturale de Barcelone est recherchée. Mais, nous voulons apprendre aussi des autres. Par exemple, la ville de Barcelone est impliquée dans la réalisation d’une médiathèque à Fès. Les connaissances ont circulé dans les deux sens.

LA : Cette vision généreuse du rôle de Barcelone est très appréciée sur la rive sud, mais, en temps de crise et de repli nationaliste, vous sentez-vous soutenu par vos administrés qui sont aussi vos électeurs ?
JH : En effet, la tentation de se refermer existe et elle peut se renforcer en temps de crise. Ce serait une erreur. C’est aussi par égoïsme que je veux contribuer à développer la coopération avec le Sud. La ville de Barcelone sera plus forte, la Catalogne plus riche, si les économies du Maghreb sont plus développées.
D’ailleurs, cette vision est partagée par le conseil municipal. Nous destinons un pourcentage de notre budget à la coopération internationale, dont une bonne partie va à la région Méditerranée. J’ai défendu le maintien de ce budget, alors que la tentation était forte de le réduire à cause de la baisse des recettes fiscales, et le programme a été approuvé à l’unanimité.
La diversité que nous propose notre ancrage méditerranéen est une vraie opportunité pour construire Barcelone. Je passe beaucoup de temps à expliquer cela à mes concitoyens. Nous veillons bien, dans le même temps, à rendre la ville plus confortable pour ses habitants et pas seulement une attraction internationale.
LA : Comment abordez-vous la question de l’intégration, qui est devenue souvent le plus gros problème de vos confrères des grandes villes européennes ?
JH : Nous arrivons, à Barcelone, plus tard que les autres sur ce terrain, et donc, avec beaucoup d’humilité. J’en parle souvent avec mes collègues, en effet. Nous ne voulons pas commettre les erreurs des autres. Nous avons déjà une approche de l’urbanisme qui ne laisse pas le marché dessiner seul la ville. Nous savons où cela mène. Nous avons une proportion d’étrangers, hispaniques, maghrébins ou asiatiques dans tous les quartiers de la ville. Le mélange est l’unique solution. Nous ne voulons pas de rupture entre les communautés. Le rôle de Barcelone dans la construction de l’Union pour la Méditerranée peut d’ailleurs y contribuer. Voyons tout ce que nous pouvons espérer d’une paix entre Israël et la Palestine. Avons-nous une autre alternative que celle-là ? Maintenant, il faut lutter contre les préjugés et les clichés. J’étais la semaine dernière au Maroc et j’ai lancé un appel pour que nos voisins de la rive sud viennent défendre la réalité de leurs pays chez nous, une réalité souvent bien différente de l’image que se représente l’opinion. Une maison du Maroc va être inaugurée chez nous. Nous avons choisi le site emblématique du Montjuich pour l’accueillir. Il s’agit d’une bâtisse de la municipalité. Par contre, nous n’avons pas vocation à donner un terrain pour la construction d’une mosquée. Nous avons un Conseil municipal des religions, où toutes les religions dialoguent entre elles. Nous sommes à l’écoute des attentes. Nous sommes un pays laïc, mais nous sommes très conscients de l’importance du fait religieux. Nous veillons beaucoup à assurer l’égalité des chances par l’éducation, le logement et la santé. Pour le reste, nous avons une certaine conception de l’espace public. Il ne faut pas qu’un groupe s’impose. Il y a un code central de valeurs qui nous réunit.
Par Ihsane El Kadi, envoyé spécial LesAfriques.com - le 26 novembre 2009

L’APEM s’inquiète du report de la réunion des ministres des affaires étrangères de l’UPM

Le bureau de l’Assemblée parlementaire euro-méditerranéenne (APEM) a exprimé son inquiétude quant au report de la Conférence des ministres des affaires étrangères prévue les 24 et 25 novembre à Istanbul. Il a recommandé que « tous les efforts requis soient consentis pour rétablir les conditions politiques et diplomatiques indispensables à une pleine reprise des activités de l’exécutif de l’Union pour la Méditerranée (UPM) au niveau de la Conférence Euro-Med des ministres des affaires étrangères. »
Dans une déclaration sur l’UPM faite à l’issue de sa réunion du Caire, le 20 novembre, le bureau de l’APEM a par ailleurs salué la tenue de la réunion ministérielle sur le rôle des femmes dans la Méditerranée, qui s’est déroulée les 11 et 12 novembre à Marrakech, et dit espérer que les réunions prévues les 26 et 27 novembre au sujet de l’environnement et le 9 décembre au sujet des échanges auraient lieu comme prévu.
Le bureau de l’APEM se félicite également de l’organisation de débats sur l’installation du Secrétariat de l’UPM à Barcelone et recommande que cette instance soit pleinement opérationnelle dans un avenir proche.
Par ENPI-InfoCentre - le 25 novembre 2009

Lancement du projet de la Fondation des Femmes pour la Méditerranée

Dans le cadre de la conférence de l’Union pour la Méditerranée organisée à Marrakech les 11 et 12 novembre, Xavier DARCOS, Ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille, de la Solidarité et de la Ville a annoncé le lancement du projet de la Fondation des Femmes pour la Méditerranée.
Ce projet, soutenu notamment par la France, la Jordanie, le Liban et le Maroc, vise à créer un lieu identifié tant par les institutions que par les acteurs de terrain.
Cette Fondation sera le lieu de rencontres, d’initiatives, d’échanges et de partage d’expériences locales pour affirmer le rôle des femmes, actrices essentielles du développement social.
Le rôle des Femmes dans les sociétés méditerranéennes progresse mais à des rythmes divers, y compris sur la rive nord de la Méditerranée. Face à l’émiettement des actions et des financements, il est nécessaire de fédérer et de dynamiser, en mutualisant les bonnes pratiques.
La Fondation, à caractère international, aura un statut juridique de droit français. Sa gouvernance sera multilatérale. Des antennes pourront être créées dans les pays ou collectivités territoriales qui le souhaitent. Les collectivités territoriales fondatrices appartenant à la rive sud de la méditerranée (Marrakech au Maroc et Byblos au Liban), abriteront des antennes de la Fondation.
Les statuts de l’association de préfiguration de la Fondation ont été déposés à la Préfecture de Paris. La Fondation doit voir le jour en 2010.
Sur le plan de son financement et de sa mise en oeuvre, ce projet est uniquement fondé sur le volontariat tant dans la participation à ses actions que dans le financement de son budget. Les fonds peuvent être privés ou publics.
La Fondation financera elle-même des projets et recherchera également à aider des projets locaux pour les fédérer et leur donner la taille critique nécessaire pour obtenir des financements notamment de la Banque Mondiale.
La Fondation aura plusieurs missions :
•lieu de recensement de tous les travaux universitaires,
•relais entre les institutions (nationales, communautaires, internationales) et le monde associatif
•banque de projets et d’échanges des bonnes pratiques.
Les autres sujets pressentis pour la Fondation concernent entre autres la représentation des femmes dans les médias, l’accès à la formation professionnelle pour les femmes en zone rurale et les femmes en situation de précarité, le développement du tourisme rural par un réseau de femmes, la création d’écoles et de logements pour les jeunes filles, la création d’hébergement d’urgence pour les femmes victimes de violences, l’aide à la création artistique et culturelle des femmes…

Par Secteurpublic.fr - le 23 novembre 2009
Pour en savoir plus :
www.travail-solidarite.gouv.fr

L’Union pour la Méditerranée (UPM) objet du 3e colloque international de l’Acam: Des ponts par le savoir

L’Union pour la Méditerranée (UPM) objet du 3e colloque international de l’Acam : Des ponts par le savoir
• Les communications présentées dans le cadre de sessions ont évoqué les perspectives de développement des relations euroméditerranéennes dans divers domaines dont l’enseignement, la recherche, l’échange d’étudiants, le dialogue interculturel
• Création de programmes communs aussi bien dans le domaine de la recherche que de l’enseignement


La Presse —
Des universitaires, des chercheurs, des représentants d’institutions gouvernementales nationales et internationales et d’universités des pays de l’Union pour la Méditerranée, d’anciens diplomates, ainsi que des représentants de l’Union européenne ont pris part aux travaux du 3e colloque international portant sur «l’Union pour la Méditerranée (UPM) : plateforme culturelle et construction institutionnelle».
Organisée par l’Association pour la culture et les arts méditerranéens (Acam), en collaboration avec l’Université euroméditerranéenne (Emuni) et l’Université de Sousse, la rencontre s’est déroulée les 23 et 24 novembre à l’hôtel Mouradi Palace à Hammam-Sousse.
Plusieurs communications-débats ont été présentées dans le cadre de sessions ayant pour thèmes : «Les perspectives des relations euroméditerranéens», «L’enseignement et la mobilité des enseignants et des étudiants», «Le dialogue interculturel», «Les systèmes d’enseignement et leur intégration méditerranéenne» et «L’échange des recherches entre les universités euroméditerranéennes».

Organisation et objectifs -
Contacté, à cette occasion, le Pr Joseph Mifsud, président de l’Emuni, nous a indiqué que l’objectif principal de l’Emuni est la construction de mastères et de doctorats de recherche sur les six points de l’UPM, à savoir «l’environnement», «la protection civile», «l’enseignement supérieur», «les voies terrestres et maritimes», «l’économie méditerranéenne» et «la dépollution de la mer Méditerranée».
Ce colloque a débattu de l’importance de l’enseignement supérieur, du rôle «diplomatique» de l’université pour le développement de la région euroméditerranéenne, des systèmes d’enseignement, de leur intégration euroméditerranéenne, de la mobilité des enseignants et des étudiants, du dialogue interculturel et des échanges des recherches entre les universités.
De son côté, M. Ahmed Noureddine Helal, président de l’Université de Sousse, coorganisatrice de cette manifestation, nous a indiqué que ce colloque a permis d’examiner les opportunités offertes par l’UPM dans les domaines de l’enseignement, de la recherche scientifique et de la culture notamment les moyens offerts par l’Emuni au profit des enseignants-chercheurs, des étudiants et des cadres administratifs. Il a noté que l’université de Sousse est membre fondateur de l’Emuni, créée en 2008, et que ce colloque a permis le renforcement des liens de coopération entre les universités «Euro-Med» et la création de programmes communs dans les domaines de l’enseignement et de la recherche.
Ce colloque, a-t-il ajouté, a recommandé surtout d’encourager davantage la mobilité des compétences et des étudiants dans les deux sens : Nord-Sud et Sud-Nord.

Améliorer la mobilité des étudiants et des chercheurs
M. Ettore Deodato, représentant de l’Union européenne, a mentionné au cours de son intervention portant sur «La mobilité des étudiants et des chercheurs en Europe» que l’Union européenne fera tout son possible pour améliorer les programmes de mobilité des étudiants déjà existants dans les régions euroméditerranéennes.
A ce sujet, il a suggéré aux universités tunisiennes d’utiliser les programmes «Erasmus-Mundus» qui a un volet de mobilité des étudiants très important pour la région euroméditerranéenne et surtout les étudiants en mastère et les doctorants. Il a évoqué aussi l’importance du rôle de l’Emuni, créée il y a 2 ans par un consortium d’universités «Euro-Med» et qui est très bien suivie par l’Union européenne, et ce, par de grands financements.
De son côté, le professeur Dusan Lesjak, ex-secrétaire d’Etat au ministère de l’Enseignement supérieur en Slovénie, a évoqué au cours de sa communication que l’Emuni a permis la mobilité et la rencontre des étudiants, des enseignants chercheurs des pays euroméditerranéens.
Mais l’un des programmes les plus importants développés par l’Emuni, est celui de «Tempus 4» qui permet le transfert des bonnes pratiques d’enseignement et de recherches entre les rives nord et sud ainsi que l’organisation de rencontres «Euro-Med» dans divers domaines.

Les systèmes d’enseignement et leur intégration méditerranéenne
Le professeur Moulay Ahmed Lamrani, directeur de l’école des hautes études commerciales à Marrakech, a indiqué au cours de son intervention portant sur : «Les systèmes d’enseignement et leur intégration (méditerranéenne) que le développement de l’UPM passe par une intégration profonde des différents systèmes d’enseignement tout en tenant compte des spécificités culturelles, historiques et éducatives de chaque nation.
Le premier objectif est d’assurer la coordination entre les institutions universitaires et éducatives afin d’harmoniser et d’unifier les systèmes piliers pour la formation et le transfert du savoir et de la connaissance.
Le deuxième objectif est d’instaurer une paix sociale entre les nations tout en sauvegardant les souverainetés nationales.
La réalisation de ces deux objectifs permettra une fluidité de circulation des étudiants et des enseignants, la création d’observatoires scientifiques, l’institution de réformes unifiées des systèmes d’enseignement.
Il a cité comme exemple, le système L.M.D permettant aux étudiants de la rive sud d’intégrer facilement les universités de la rive nord, et ce, par le biais des écoles doctorales.
Evoquant la création de l’observatoire scientifique «Euro-Med», l’intervenant préconise l’établissement d’une base de données de la recherche scientifique tous domaines confondues (économie, médecine, informatique, ingénierie, technologies nouvelles…) effectuée dans toutes les universités de la Méditerranée qui sera utilisée par tous les chercheurs des universités des rives nord et sud.
Perspectives de l’UPM
Au cours de son intervention, le Pr Jawad Kerdoudi, directeur de l’Institut marocain des relations internationales à Casablanca et enseignant des relations internationales à l’Ecole de gouvernance économique (EGE), a indiqué que l’UPM est une bonne initiative pour la région méditerranéenne dans la mesure où elle va aider à la compréhension mutuelle entre les rives nord et sud de la Méditerranée.
Cependant, il y a lieu, sur le plan politique, de résoudre les conflits de la région et notamment le conflit israélo-arabe.
Sur le plan économique, il faut rapidement mettre en œuvre les projets de l’UPM, dans le cadre d’une coopération nord-sud et notamment le plan solaire, les voies terrestres et maritimes, la dépollution de la mer Méditerranée, la Protection civile…
Un autre volet de l’UPM, a-t-il poursuivi, c’est celui de l’éducation et de la formation où il y a lieu d’accélérer les programmes de l’Emuni afin d’aider les pays de la rive sud à améliorer leurs systèmes éducatifs.
Il a mentionné aussi le rôle important que peut jouer l’UPM dans les problèmes de l’environnement et notamment les changements climatiques.
En conclusion, il a indiqué que l’UPM est un excellent projet à condition de tout mettre en œuvre pour le réaliser.
Par Hichem BENZARTI - LaPresse.tn - le 22 novembre 2009

Déplacement d'Anne-Marie Idrac en Italie - Lundi 23 novembre 2009

Anne-Marie Idrac, secrétaire d’État chargée du Commerce extérieur, se déplacera le lundi 23 novembre en Italie. À Milan, plusieurs rendez-vous avec des entrepreneurs des secteurs les plus représentatifs de l’économie italienne permettront de promouvoir la coopération bilatérale avec un pays qui est le 2e débouché mondial des exportations françaises et le 3e fournisseur français.
L’attractivité de la France pour les investisseurs italiens sera aussi abordée au cours de rencontres avec des investisseurs et des industriels, dont les représentants de la Confindustria. Anne-Marie Idrac évoquera avec Bruno Ermolli, président de Promos, les projets italiens dans le cadre de l’Union pour la Méditerranée.
Un entretien avec les principaux opérateurs italiens permettra à Anne-Marie Idrac d’exposer la complémentarité de l''offre française dans les secteurs de l''eau, de l''énergie et de l''environnement. Anne-Marie Idrac évoquera ensuite avec plusieurs dirigeants des industries du luxe italien les dossiers d’intérêt commun comme la lutte contre la contrefaçon et la protection de la propriété intellectuelle.
À Rome, Anne-Marie Idrac présidera la remise du Grand prix des Volontaires internationaux en entreprise (VIE) de la Méditerranée. Ce prix, pour lequel concourent près de 100 VIE en poste dans douze pays méditerranéens, récompense l’expérience de volontariat la plus remarquable pour l’entreprise et le VIE. Le Volontariat international en entreprise facilite l’internationalisation des entreprises françaises et procure aux jeunes qui s’y engagent une expérience professionnelle très valorisée. 70 % des VIE trouvent un emploi dans le mois suivant la fin de leur mission. Plusieurs mesures ont récemment été annoncées pour faciliter et rendre plus attractif le recours aux VIE.
Source : Ministère de l’Économie, des finances et de l’industrie (www.finances.gouv.fr) - Actualité publiée le 20 Novembre 2009 à 15:43

Peut on encore sauver l'Union pour la Méditerranée ?

Voici le titre d'une note publiée il y a quelques jours par l'Institut Thomas More. Pourquoi ce titre ? Surement parce qu'un an et demi après son lancement à Paris, le projet a du faire face à des ralentissements et des échecs diplomatiques importants (la guerre de Gaza demeurant l'exemple le plus retentissant de ces blocages).
Ainsi, et alors que l'Union Européenne vient de nommer son premier président, l'UpM, elle, repousse à 2010 le sommet d'Istanbul devant déboucher sur la nomination d'un secrétaire général pour l'UpM et l'implantation de son secrétariat général à Barcelone.
Un tel échec diplomatique signerait il alors la fin de la coopération euroméditerranéenne ? Bien au contraire... le ralentissement du processus diplomatique n'empêche en rien le développement de projets concrets. Aujourd'hui sur le bassin méditerranéen, ce sont près de 250 initiatives qui sont en chantier dans les secteurs prioritaires du développement durable, des transports et de la connaissance. La realpolitik est en marche et ce sont ces projets qui construisent les contours de l'UpM.
Pourrait on dans ce cas éluder le volet diplomatique de l'UpM ? Au fond un processus de Barcelone renforcé ne serait il pas suffisant ?
Un tel raisonnement serait catastrophique. Si l'UpM se construit grâce à des projets concret, il convient toutefois de continuer à encourager sa réalisation diplomatique. C'est dans ce sens que l'Institut Thomas More nous propose 4 pistes de réflexions pour sauver l'UpM.
La première est de « dépolitiser et d'apolitiser les structures opérationnelles ». Il faudrait en effet pouvoir apaiser la situation diplomatique afin de donner des institutions stables au projet. Ces institutions pourraient alors accueillir des personnalités apolitiques (entrepreneurs, bailleurs etc).
La seconde proposition souhaite « bruxelliser et barceloniser l'UpM ». Derrière ce vocabulaire se cache la volonté d'inclure la Commission Européenne comme un acteur à part entière dans le développement de l'UpM tout en réaffirmant les principes et les exigences du processus de Barcelone. Le centre de gravité du projet euroméditerranéen, ne doit pas être à Bruxelles, et encore moins à l'Elysée. L'ensemble des acteurs doivent être tournés vers l'espace méditerranéen et non vers leurs intérêts propres. A ce sujet il faut espérer que la future présidence espagnole de l'Union Européenne puisse permettre de telles avancées.
La troisième piste de réflexion entend quant à elle « assouplir le fonctionnement institutionnel,, renforcer la coprésidence et recentrer l'approche projet ». Il est vrai qu'il sera pour le moins difficile de trouver des consensus politiques entre une quarantaine de pays. Le prix à payer d'un tel fonctionnement serait la mise en place de politiques et de projets trop amendés pour être efficaces. L'UpM si elle veut exister doit avant tout se développer sur la conduite de projets concrets permettant la coopération entre acteurs du pourtour méditerranéen.
Enfin la dernière réflexion portée par l'Institut Thomas More semble peut être la plus évidente, mais elle n'en demeure pas moins l'une des plus justes : l'UpM doit « apprendre des expériences passées ». Ainsi pendant la première décennie du XXIe siècle l'Union Européenne nous a montré qu'il fallait approfondir avant d'élargir. D'autres organisations régionales nous ont aussi enseignés que de telles coopérations ne pouvaient se construire que sur des champs spécifiques, et grâce à des projets concrets. Il faudra également dans cet optique apprendre à coopérer avec des entités déjà existantes (comme l'Union du Maghreb Arabe par exemple).
L'avenir de l'UpM n'est donc pas si noir. Certes les obstacles diplomatiques nuisent à son image et à son bon fonctionnement, mais la dynamique est enclenchée. Une fois que le projet disposera d'institutions clairement établie il pourra alors pleinement se développer sur la base des centaines de projets qui se développent d'ores et déjà entre les rives méditerranéennes. L'Union pour la Méditerranée est morte ? Vive l'Union pour la Méditerranée.
Par euromediterranee.hautetfort.com - le 20 novembre 2009

Allocution de M. Hubert VEDRINE « Union pour la Méditerranée, quelles innovations attendre ? »

Allocution de M. Hubert VEDRINE en conclusion du colloque « Union pour la Méditerranée, quelles innovations attendre ? » de la conférence organisée par les facultés universitaires Saint-Louis et l’université catholique de Louvain (Bruxelles, 19 novembre 2009)
Mesdames et Messieurs,
J’ai accepté d’intervenir en conclusion de cette conférence sur l’Union pour la Méditerranée organisée par les Facultés universitaires Saint-Louis et l’Université Catholique de Louvain, dont je remercie les responsables pour leur invitation, avec le soutien des institutions européennes, en raison de l’enjeu stratégique de cette question pour les Européens comme pour les Méditerranéens, mais aussi de l’ampleur des problèmes rencontrés.
Je suis venu d’autant plus volontiers aujourd’hui qu’il a été convenu au préalable que je n’exprimerai pas devant vous le point de vue officiel d’un état ou d’une institution mais que je parlerai à titre personnel, en toute liberté. Je le ferai dans l’intention de contribuer à la définition de solutions aux problèmes qui entravent encore le développement de l’UPM.
Je commencerai donc par dire qu’au regard de la situation d’avant 2007, l’initiative française était à bien des égards justifiée mais qu’elle a été initialement mal conçue et mal engagée.

La situation d’avant 2007 n’était pas, ou plus, satisfaisante.
Le processus de Barcelone, lancé en 1995 à l’initiative de la France et de l’Espagne, avait permis à l’Union européenne d’apporter une aide significative aux pays de la rive sud.
Pour la période 2007/2013, 8 milliards d’euros ont ainsi été programmés au bénéfice du Sud au titre des diverses politiques communautaires, soit 30% de plus que dans Meda I et II de 1995 à 2006.
- Cependant la répartition décidée au niveau politique des aides communautaires entre les programmes destinés au sud et ceux destinés à l’est n’a pas toujours été respectée, et risque de l’être encore moins à l’avenir ;
- Ensuite, les pays du sud critiquaient volontiers l’« unilatéralisme », la « bureaucratie» excessive des procédures de Barcelone, et, indépendamment du processus lui-même, la faiblesse des investissements directs européens dans les pays du sud de la Méditerranée, le protectionnisme agricole des européens, ainsi que les restrictions croissantes et très mal ressenties à l’entrée dans l’espace Schengen ;
- Ces critiques étaient peut-être excessives, ou hors sujet. Ces pays étaient sans doute eux-mêmes coresponsables de plusieurs des travers qu’ils dénonçaient, sans avancer d’ailleurs de contre propositions. Toujours est-il qu’en 2005, il ne se trouva quasiment aucun chef d’état du sud pour accepter de venir « célébrer », dans une époque qui a pourtant la manie des commémorations, le dixième anniversaire de Barcelone. C’était clair : ce mécanisme avait été utile. Il avait fait son temps. Il devait, d’une façon ou d’une autre, être repensé ;
- La proposition du candidat Nicolas Sarkozy, devenue après son élection en mai 2007, proposition française, répondait directement à la première frustration du sud puisqu’elle entendait substituer à une relation perçue comme déséquilibrée et condescendante et grevée de trop nombreuses conditionnalités, fussent-elles bien intentionnées, une relation partenariale sur un pied d’égalité.

Néanmoins,
- En réservant initialement cette Union aux seuls riverains de la Méditerranée (à l’exclusion des autres membres de l’Union et de la Commission), cette initiative ne pouvait que susciter mécontentement et hostilité de la Commission, du Parlement, de l’Allemagne et de plusieurs autres états membres, pouvant aller jusqu’à un veto de facto. De ce fait elle était irréaliste;
- En élevant le niveau d’ambition politique, en parlant « d’Union » entre des pays dont plusieurs restaient séparés par des différents ou des conflits anciens, qui les opposaient profondément, cette démarche comportait le risque d’attiser ces conflits, de n’en régler aucun, et de se mettre en péril elle-même ;
- Une réaction enthousiaste et unanime du sud, reconnu comme partenaire sur un pied d’égalité, aurait peut-être contrebalancé les réactions négatives précitées. Mais il n’en a rien été, chaque pays du sud ne voulant pas mettre en péril sa relation directe bilatérale et spécifique avec la Commission, les financements et les espérances qui y sont liés, pour une initiative séduisante par certains côtés, sans doute juste à long terme, mais problématique et controversée et semée d’embuches à court terme.
C’est pourquoi le président français s’est montré sage en acceptant finalement, en mars 2008 de réinsérer la démarche UPM dans le cadre général de l’Union Européenne dans la continuité des acquis du processus de Barcelone tout en essayant, à juste titre, de conserver quelques caractéristiques novatrices de sa démarche initiale.
Mais depuis lors, malgré ce compromis franco-allemand, en dépit du sommet de Paris du 14 juillet 2008 et de la conférence des 43 ministres des affaires étrangères à Marseille en novembre 2008, de multiples facteurs de blocage sont apparus et ont entravé la mise en oeuvre de cet arbitrage politique.

Et le temps passe…
Peut-on espérer au moins une amélioration géopolitique qui faciliterait le démarrage de l’UPM ? Non. Pas à court terme.
La situation en Méditerranée rend toujours prématuré et optimiste le terme « d’Union ». Le conflit israélo-palestinien n’est pas réglé. Les relations Turquie/Chypre ne sont pas apaisées. Les relations Algérie/Maroc ne sont pas normalisées. Il n’y a toujours pas d’Union du Maghreb Arabe.
La stratégie nouvelle du Président Obama a le mérite de prendre le contre-pied de la vision des néo-conservateurs mais elle ne peut pas faire de miracles en quelques mois.
A cela s’ajoutent les stratégies contradictoires de chaque Etat ou organisation, au nord comme au sud, ce qui alimente une perplexité générale, même si les fonctionnaires en charge de tous ces préparatifs font de leur mieux.

Compte tenu de tous ces éléments, on ne peut pas écarter la possibilité d’un échec.
On ne peut pas exclure que ce projet, même politiquement endossé par 43 pays, échoue, ou en tout cas s’enlise. Les cas ne sont pas rares de grandes initiatives qui ont périclité ou d’institutions restées, ou devenues, des coquilles vides.
Quelles seraient les conséquences d’un tel scénario ?
- La fin de la perspective UPM signerait le retour à la seule politique Euromed, telle qu’elle était menée avant le lancement de l’UPM, et donc par exemple la fin des réunions à 43. Cela serait sans doute indifférent à une partie des 27 et à certains pays du sud, cela serait peut être même une revanche pour certains au sein des institutions communautaires encore que la Commission depuis un an et demi ait joué le jeu, et cela serait une victoire, facile mais stérile, pour quelques dirigeants du sud. Un soulagement enfin pour ceux qui privilégient la perpétuation des routines sur les vues à long terme ;
- Néanmoins, on peut penser que la majorité des pays de la rive sud, mêmes critiques ou perplexes face à l’UPM, n’accepteraient pas de gaité de coeur le retour sec à la relation préexistante dans le cadre du processus de Barcelone, perçue par eux, je l’ai dit, à tort ou à raison, comme inégalitaire, condescendante, trop conditionnée et pas assez partenariale.
Une partie des opinions du sud serait terriblement frustrée, à la mesure de ses attentes qui ont été immenses, voire excessives.

L’UE en tant que telle, au sein de laquelle a commencé à s’opérer la synthèse d’Euromed et de l’UPM, serait gênée de ce qui apparaitrait comme une régression. Les partenariats avec l’est de l’Union avancent d’un bon pas tandis que celui-ci avec le Sud disparaîtrait.
L’UE et ses états membres perdraient avec l’UPM un laboratoire de la relation nouvelle avec les pays tiers. Cette relation est difficile. Cela prouve qu’elle est nouvelle ! Aucun des problèmes politiques existants ne serait réglé par cet abandon, au contraire ! Ce serait pour tous une terrible occasion manquée, et un échec lourd de conséquences.
On peut en déduire qu’aucun pays n’osera déclarer l’UPM morte. Mais il ne va pas suffire de prétendre, pour sauver les apparences et se montrer aimables avec les autorités françaises, de proclamer que l’UPM avance et qu’Euromed et l’UPM sont cohérents. Il faut que cela soit vrai.

A quelles conditions ce scénario optimiste peut-il se concrétiser ?
La première des précautions ou des infléchissements que je suggère aux dirigeants concernés serait de mêler le moins possible l’UPM à la solution des conflits graves qui opposent depuis longtemps plusieurs de ses membres.
Ce serait à mon avis compromettre toute chance de relance de l’UPM en tant que cadre général de coopération novatrice et non conflictuelle, sans obtenir aucun résultat tangible sur aucun de ces conflits enkystés. Sauf dynamique générale qui changerait tout au Proche Orient. Mais on ne la voit pas !
Si elle s’aventure dans ce rôle, l’UPM ne réglera rien, et prendra même le risque de se désintégrer.
Cela suppose aussi, à mon sens, de ne pas attendre de miracles de nouveaux sommets. Ils font surgir autant de problèmes qu’ils en résolvent.
Une approche concrète est préférable. En quoi consisterait-elle ?
Elle conduit pour les surmonter à se concentrer sur les blocages actuels concernant l’articulation entre Euromed et l’UPM, même si c’est en principe maintenant une seule et même politique ; sur la composition et le rôle du secrétariat de l’UPM à Barcelone, et à préciser la procédure de sélection et de mise en oeuvre des projets pour pouvoir avancer, et rattraper le temps perdu. Et bien sûr, au bout du compte, cela signifie que les entreprises trouvent leur intérêt à agir.
Résoudre ces problèmes est possible, mais suppose un état d’esprit constructif de la part de tous les protagonistes. Pour que les choses soient claires, je vais préciser en quoi il pourrait consister.
- Cela suppose d’abord que la synthèse trouvée entre états membres, et d’abord entre la France et l’Allemagne, mais aussi l’Espagne dont le rôle comme prochaine coprésidente avec un pays du sud va être déterminant, comme entre états membres et commission, soit mise en oeuvre par tous, de bonne foi ;
- Mais que, pour autant, les 27 ne se comportent pas comme un bloc face aux partenaires du sud et de l’est non Membres de l’Union. D’une part parce que ceux-ci ne sont pas en état de former un bloc en ce qui les concerne et que la dissymétrie réapparaitrait ainsi, flagrante. D’autre part parce qu’une telle logique de bloc à bloc serait en recul sur l’approche partenariale souvent invoquée, mais rarement pratiquée, et qui pourrait être l’apport principal de l’UPM ;
- Cela suppose aussi que ceux qui ont cherché au début à instrumentaliser l’UPM à des fins qui leur sont propres en prolongeant les batailles d’influences pour les nominations et de propagande, qui ont cours de façon endémique dans beaucoup trop d’organisations internationales, réalisent qu’ils n’ont rien à gagner, au contraire, à un blocage définitif de l’UPM ;
- Cet état d’esprit devrait aussi conduire les 43, et les organisations, à ne pas être obsédés par les questions de nominations (en plus limitées dans le temps du fait de la rapide rotation des postes puisque les mandats au sein du Secrétariat seront de trois ans !) et à laisser s’appliquer l’indispensable géométrie variable de façon souple et pragmatique, sur le double plan de la nature des projets comme de la géographie.

Si ces conditions politiques et psychologiques préalables étaient remplies, il deviendrait plus aisé d’avancer.
D’abord cela permettrait de régler enfin la question de la composition du Secrétariat conjoint de l’UPM.
On sait que le Secrétaire Général, issu d’un pays du Sud, y sera assisté de cinq Secrétaires Généraux adjoints. Ont été désignés, pour un premier mandat, un Israélien, un Palestinien, un Italien, un Grec et un Maltais.
A la réunion des 43 ministres des Affaires étrangères à Marseille en novembre 2008 la coprésidence franco égyptienne s’était engagée à accepter une candidature turque pour un sixième poste de Secrétaire Général Adjoint. Cela avait provoqué des réserves chypriotes et grecques. Il est possible d’espérer qu’elles soient bientôt levées. Des négociations sont en cours.
Dès que le Secrétariat sera installé, il lui sera enfin possible de commencer à travailler. Si cela devait encore tarder il faudrait peut-être envisager une mission de préfiguration du Secrétariat.
Il faut enfin clarifier le processus de décision : c'est-à-dire de définition, d’adoption, de financement et de mise en oeuvre des projets.
La question à régler est celle de l’harmonisation du schéma de fonctionnement Euromed, solidement installé et expérimenté, avec le processus UMP en formation.
Il y a au point de départ le formidable acquis d’Euromed : sous l’égide de la Commission qui les a animées, des conférences ministérielles spécialisées ont déjà approuvé un très grand nombre de projets de modernisation, de réformes institutionnelles et de préparation aux accords de libre échange préparés par des groupes de travail.
Ce sont, vous le savez, des projets bilatéraux entre la Commission et les Etats du sud. Le financement consiste en 1 milliard d’euros de dons par an sur le budget communautaire dont 90% sous forme de dons à chacun des 11 pays du sud et de l’Est de la Méditerranée ; 10 % pour une cinquantaine de projets « régionaux ». A quoi s’ajoutent 50 millions par an de la Facilité d’Investissement Voisinage.
L’UPM, de son côté, se donne comme objectif la réalisation de grands projets régionaux structuraux d’infrastructures. Les 43 partenaires réunis au Sommet, sous la co-présidence de la France et de l’Egypte, ont choisi les six grands secteurs suivants : dépollution, transports, énergie renouvelable, sécurité civile, université euro-méditerranéenne, financement des PME.
Notons que :
- d’une part les projets de type Euromed et les nouveaux projets UPM sont parfaitement complémentaires. Un intervenant demandait ce matin si l’UPM serait herbivore ou carnivore : elle sera omnivore ;
- d’autre part que le Comité des hauts fonctionnaires est commun aux deux procédures. Il est donc le lien naturel de l’harmonisation. Il doit le devenir encore plus. Il est appelé à prendre pour cette raison une importance majeure.
Les grands secteurs ayant été arrêtés, comment seront choisis les projets précis parmi les innombrables projets déjà étudiés ou envisagés ?
Ce sera le rôle du Secrétariat de Barcelone de sélectionner et de proposer les projets UPM, de donner le « label UPM », ce qui pourra nécessiter la mise en place d’une petite équipe légère d’experts.

Mais quid des projets communautaires déjà existants ?
Les conférences ministérielles sectorielles Euromed pourront proposer au Secrétariat de reprendre à son compte et d’endosser certains de ces projets qu’elles auront sélectionné pour cela. L’essentiel, comme l’a dit Monsieur Weber, est que les projets soient viables, finançables et sûrs, qu’ils correspondent aux objectifs européens et aux besoins des pays.
C’est là qu’interviendra une autre innovation majeure, qui est une des clefs de la réussite du processus avec l’impulsion politique au sommet, de l’UPM : la géométrie variable. A condition, naturellement, je l’ai déjà souligné, qu’elle soit mise en oeuvre de bonne foi et que les pays qui ne seront pas engagés dans un projet particulier n’utilisent aucun moyen ni politique, ni financier pour en compromettre la réalisation ; qu’ils ne le puissent pas.
J’en viens aux financements auxquels vous avez consacré une table ronde très éclairante.

Les ambitions de l’UPM sont telles et les secteurs retenus à la fois si vastes, si nécessaires et en même temps si coûteux qu’il faut envisager plusieurs milliards d’euros supplémentaires par an pour les mettre en oeuvre.
D’où pourraient venir ces financements ?
- du budget communautaire 2014/2020 si les 27 décident de consacrer des moyens accrus aux actions euro-méditerranéennes. Ce serait politiquement incohérent qu’ils ne le fassent pas ;
- de banques et d’institutions financières nationales, européennes ou internationales ;
- mais également de dispositifs innovants, dont je citerai deux exemples :
* les accords existants de protection des investissements sont le plus souvent bilatéraux. De plus, ils sont hétérogènes. Cela créé (au Sud) une situation juridique peu sûre, et peu attractive pour les investisseurs et pour les entreprises et un formidable manque à gagner en termes de croissance. D’où l’idée d’une charte de protection des investissements commune aux 11 pays du sud pour harmoniser, homogénéiser et améliorer cette protection et donc encourager les investisseurs.
* autre dispositif plus innovant encore : un système d’assurance et de garantie financière pour les investisseurs sur lequel une réflexion audacieuse est, je le sais, déjà entamée. Il concernerait les projets dûment labellisés, inspiré du système MIGA de la Banque mondiale, en l’adaptant au contexte euroméditerranéen.

On voit donc, Mesdames et Messieurs, comment les différentes pièces du mécanisme de l’Union pour la Méditerranée pourraient s’emboiter et fonctionner ensemble.
Le temps n’est plus aux regrets sur les autres approches qui auraient été possibles, ou sur les occasions manquées.
Il est à la synthèse politique, à l’action, à des réalisations concrètes par des entreprises pour répondre enfin aux attentes des populations qui ont pris au sérieux les annonces politiques, et qui s’impatientent.
Par Regards-citoyens.com - le 19 novembre 2009

La Méditerranée, espace de sécurité pour l'Union européenne

La Méditerranée, espace de sécurité pour l'Union européenne (IHEDN - 61e session nationale 2008-2009)
SYNTHESE

1. La compréhension des enjeux de sécurité euro-méditerranéenne nécessite de remettre en perspective les linéaments qui fondent la singularité et la cohérence d’un espace fortement contrasté.
La Méditerranée est d’abord un lieu de brassage des cultures et des civilisations, longtemps centre de gravité de l’Occident, du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord, qui a donné à une part importante de l’humanité le sentiment d’appartenir à un même monde. C’est aussi un vecteur singulier, une mer à la fois militarisée et un espace de transit pour d’importants échanges commerciaux entre l’Europe et les pays du Sud.
Ce contraste caractérise toute l’histoire de la Méditerranée, marquée depuis l’Antiquité par des guerres entre voisins qui ne peuvent vivre sans s’ignorer. Aujourd’hui, le conflit israélo-palestinien, la situation au Liban, la guerre en Irak et la persistance du terrorisme islamiste fragilisent et divisent « mare nostrum ». Aux déterminants ancestraux des rivalités euro-méditerranéennes s’ajoutent désormais de nouveaux facteurs de risques, de nouveaux clivages, environnementaux, économiques et démographiques.
D’une part, les ressources halieutiques sont menacées par la pollution, la biodiversité recule et l’eau douce devient une ressource rare ; d’autre part, le développement économique des pays du sud de la Méditerranée n’est pas suffisant pour assurer la prospérité que recherche une population jeune et en croissance. Dans ce contexte, de nouvelles menaces apparaissent : les migrations clandestines, les trafics illicites, le fondamentalisme musulman.

2. Pour des raisons différentes, les Etats-Unis, la Chine et la Russie conduisent des politiques de puissance en Méditerranée. Plusieurs organisations internationales s’intéressent aussi à la zone méditerranéenne.
La géopolitique méditerranéenne est une évidence pour les Etats-Unis. Durant la Guerre froide, la sécurité de l’Europe s’est jouée en grande partie en Méditerranée. Aujourd’hui, le conflit israélo-palestinien, la menace terroriste et les acheminements énergétiques justifient pleinement l’intérêt américain pour cette zone.
Pour la Chine, puissance montante aux intérêts de plus en plus globaux, l’espace euro-méditerranéen est désormais essentiel. Elle ne se contente pas d’y exporter des produits manufacturés. Elle participe à la formation des élites de cet espace, contribue à la construction d’infrastructures et joue un rôle de plus en plus important en matière d’aide au développement.
A terme, les échanges entre les deux rives de la Méditerranée pourraient être affectés par cette politique offensive.
La Russie conçoit cet espace géopolitique comme le carrefour de deux de ses priorités : d’une part, elle souhaite reprendre en main son « étranger proche », en assurant un continuum entre la mer Noire et la « mer bleue », d’autre part, elle veut faire pièce aux ambitions de Washington sur le tracé des « routes de l’énergie » dans l’espace caucasien et eurasiatique.
S’agissant des organisations internationales, l’OTAN a lancé, au milieu des années 1990, un dialogue méditerranéen fondé sur des mesures de coopération pratiques. L’OSCE entretient des relations privilégiées avec plusieurs Etats de cette région, mais celles-ci semblent s’essouffler.
Des organisations régionales du Sud, la Ligue arabe, l’Union du Maghreb arabe et la Conférence islamique peinent à s’imposer. L’Union européenne a, quant à elle, choisi en 2004 d’inscrire ses relations avec plusieurs Etats du Sud de la Méditerranée dans le cadre d’une Politique européenne de voisinage qui ne les distingue pas des Etats d’Europe centrale et orientale.
3. Face au constat d’un espace méditerranéen tourmenté faisant peser des risques à l’Union européenne, tandis que les grandes puissances veulent continuer à faire valoir leurs ambitions de puissance en Méditerranée, l’idée de construire, à l’instar de l’Europe, un espace de paix fondé sur la reconnaissance d’une destinée commune entre pays riverains de la Méditerranée et l’Union européenne fait son chemin, avec plus ou moins d’acuité, de réalisme et de volonté politique.
Il est raisonnable de penser que la sécurité de l’Union européenne passe par une démarche de compréhension mutuelle, de coopération et, en définitive, d’union culturelle, économique, voire politique des deux rives de la Méditerranée.
Mais force est de constater que les Méditerranéens de la rive Sud et ceux de la rive Nord peinent encore à s’entendre et à se comprendre. Ce fossé se nourrit d’incompréhensions, de peurs et de rejets réciproques, accréditant l’idée d’un « choc des civilisations » indépassable. Pis, il semble que toute tentative de réduire ce fossé soit bloquée tant que trois conditions ne sont pas préalablement remplies :
* la fin du conflit israélo-arabe, avec la constitution d’un Etat palestinien, conformément aux résolutions onusiennes ;
* la constitution d’un espace de valeurs partagées autour de la primauté de la démocratie, des droits de l’homme et des libertés individuelles, dans un contexte de questionnement de plus en plus marqué de ces valeurs et d’une montée du « relativisme culturel » ;
* l’élaboration graduelle d’une identité méditerranéenne, qui permettrait l’émergence d’une civilisation méditerranéenne, même si celle-ci est jugée utopique par la plupart des observateurs.

L’UPM, à bien des égards, peut être perçue comme une utopie mobilisatrice, consistant, de façon pragmatique, à lever les verrous de la coopération transméditerranéenne et à encourager, voire doper, tout ce qui peut y contribuer. Construire à l’horizon d’une génération un grand ensemble d’un milliard d’êtres humains est un projet géopolitique à l’échelle de la mondialisation.
Des réponses devront être apportées toutefois aux questions légitimes que se posent nos partenaires du Sud : quels peuvent être les objectifs partagés de paix, de sécurité et de coopération entre les pays qui bordent la Méditerranée ? Quelle peut être la stratégie européenne de sécurité notamment dans sa gestion des flux migratoires ?
Quel rôle sera amené à jouer le flanc sud de la Méditerranée dans l’élaboration de cette nouvelle architecture de paix et de sécurité ?
Par De La Boisserie - Regards-citoyens.com - le 12 novembre 2009

Festival Strasbourg - Méditerranée: «Héritages»

Pour sa 6ème édition, qui aura lieu du 21 novembre au 5 décembre 2009, sur les scènes de Strasbourg et de sa communauté urbaine (CUS), le festival Strasbourg-Méditerranée met en avant la thématique des «Héritages
La question de l'héritage/des héritages contient celle de sa transmission, des conditions et de la nature de son usage. Comment nous réapproprier l'héritage/les héritages - conflictuels ou partagés, exaltés ou refoulés, survalorisés ou minorés, reconnus ou niés - à la lumière de l'histoire, récente et ancienne, de ses déchirements, ses drames, ses affrontements, dans l'unité et la diversité des civilisations et des cultures qui se sont affrontées, succédées, nourries, emboîtées, influençant les identités méditerranéennes à la fois dans leur singularité et dans leur part d'universalité ?
Que faire et quoi faire de l'héritage, de nos héritages aujourd'hui pour repenser notre rapport à l'altérité, changer nos représentations, nous émanciper des déterminismes du passé, féconder de nouveaux imaginaires, et réinventer l'avenir ?
C'est de ces quelques questions que la 6ème édition du Festival témoignera à travers une programmation riche et vivante. Qui, sinon les artistes, poètes, philosophes, écrivains, intellectuels, chercheurs, acteurs de la société civile et de la vie publique des diverses rives de la Méditerranée, sont à même de les appréhender les nourrissant de contenus et de sens?
Au programme, 90 événements : concerts, lectures, spectacles, débats, cinéma, vidéo, expositions, ateliers, repas et fêtes.
Des concerts avec notamment Yasmin Levy, Kamilya Jubran, Malietès, Kaloomé, Angélique Ionatos, Marcel Khalifa, …
Du théâtre avec Une Mémoire pour l’oubli de Mahmoud Darwich, Les Salades à Malek de Lounes Tazaïrt, Sivas 93 de la Cie Genco Herkal, Beyrouth Adrénaline de la Cie du Désordre, Voilà la tête, voilà le tronc de Sévim Burak par la Cie Théâtre Afut Istanbul,…
Des spectacles avec Les Folies Berbères, Cie Murmures du monde, Héritages, Cie Mémoires Vives, Kardesh Türküller.
Des rencontres, des débats avec entre autres Elias Sanbar, Benjamin Stora, Mohamed Arkoun, Taysir Batniji, Julien Hage,…
Des hommages à Aimé Césaire, Kateb Yacine, Mahmoud Darwich, Germaine Tillon,…
Des expositions avec Les Chemins Fertiles de l’artiste poète Hamid Tibouchi, Alsace Présence des Suds - exposition documentaire retraçant un siècle des immigrations du Sud en Alsace et une grande exposition consacrée à la vie et à l’oeuvre de François Maspéro à la Médiathèque André Malraux.
Du cinéma : une sélection de films documentaires et de fictions autour du thème des
"Héritages" comme Mahmoud Darwich et la terre comme langue de Simone Bitton et Elias Sanbar, La troisième vie de Kateb Yacine de Brahim Hadj Slimane, Z de Costa Garvas, Number One de Zakia Tahiri, …
Le festival Strasbourg-Méditerranée accueille également la Saison de la Turquie en France. Une douzaine de manifestations, labellisées dans ce cadre, sont au programme, avec comme point d’orgue un concert du groupe Kardesh Türküler - chants, danses et musiques de Turquie.
Par Babelmed.net - novembre 2009
Pour info : www.strasmed.com

Appel à Projets WestMed - Les autoroutes de la mer en Méditerranée

Pour favoriser le développement de projets d’autoroutes de la mer en Méditerranée, la France, l’Espagne, l’Italie et Malte ont travaillé à la préparation d’une consultation internationale pour organiser une initiative conjointe en Méditerranée.
La France, l’Italie et Malte ont convenu de lancer cette consultation le 25 juin 2009, laissant à l’Espagne la possibilité de s’y associer en cours de procédure. L’Espagne ayant finalement choisi de participer à cet appel à projets, les partenaires ont convenu d’une prolongation du délai de remise des offres, initialement fixé au 15 novembre 2009, jusqu’ au 31 décembre 2009.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre des lignes directrices du réseau trans-européen des transports (RTE-T), qui inclus le développement de 4 corridors d’autoroutes de la mer parmi les 30 projets prioritaires, dont le corridor « West Med ».
L’appel à projets s’adresse à des groupements comportant au moins deux ports/terminaux de deux Etats différents (dont l’un au moins parmi la France, l’Italie Malte et l’Espagne) et des opérateurs de transport maritime.
Les projets retenus incluront le Master plan pour la zone Méditerranée et pour les projets les plus matures, les Etats directement concernés pourront décider de les soutenir dans le cadre de demandes de financements communautaires et notamment des appels à projets RTE-T.
Les projets devront être adressés directement aux Etats concernés avant le 31 décembre 2009.
En savoir plus...
• plus d’informations sur le site : http://www.westmedcorridors.com

• Document de l’appel à projets : call for proposals (format PDF - 94.7 ko)
• en savoir plus sur les projets d’autoroutes de la mer : http://www.mer.gouv.fr/rubrique.php3?id_rubrique=2401
Par Mer.gouv.fr - novembre 2009